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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Feu vert pour des éoliennes à Genouilly

Publié par vierzonitude sur 26 Avril 2020, 14:53pm

Le commissaire enquêteur du Loir-et-Cher a donné un avis favorable à l'implantation de "dix éoliennes égrenées sur 5 km. Cinq sur la commune de Maray. Et cinq sur celle de Genouilly, dans le Cher", écrit la Nouvelle-République du Loir-et-Cher. "Le tout, dispersé en trois parcs éoliens différents, baptisés Les Grands Patureaux A, B et C. Tel est le projet qui a été soumis par l’entreprise Enercon à enquête publique (1) au début de l’année. Hormis celles du parc A (entièrement situé à Maray), qui ne mesureront que 180 mètres en bout de pâle, toutes les autres éoliennes atteindront 200 m de haut. Production estimée du futur parc éolien : autour de 100.000 MWh/an".

 

https://www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/commune/maray/parc-eolien-de-maray-avis-tres-favorable-mais

Dans son rapport, le commissaire-enquêteur, "pointe notamment le fait que le promoteur a accepté de réduire le nombre d’éoliennes (potentiellement 20 à l’origine) et leur hauteur, pour certaines, afin de réduire les nuisances visuelles vis-à-vis de la cité médiévale de Mennetou-sur-Cher. A ce sujet, il note que « les élus, tant de Mennetou-sur-Cher que de la communauté de communes du Romorantinais et Monestois ont délibéré favorablement pour la réalisation des parcs éoliens".

La N.R ajoute que "selon le promoteur, « la part reversée directement [en direction des] communautés de communes » (du Romorantinais et du Monestois ainsi que Vierzon-Sologne-Berry) « serait d’environ 170.000 euros dont 60.000 euros pour les communes de Genouilly et Maray".

 

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Rte
26/04/2020 18:33
Ce dimanche 26 avril 2020 la production d'électricité éolienne était à 18h15 de 2% dans le mix énergétique national.source:site eco2mix de RTE.<br /> Avec tout les mats qui enlaidissent la Champagne Berrichonne et la Beauce,le Roussillon et la Normandie en passant par les Hauts de France ce n'est pas terrible!Sans parler de l'artificialisation des terres agricoles et des tonnes de béton coulées pour les implanter!Davantage d'éoliennes,c'est assurément une augmentation de la part du fioul et du gaz dans le mix énergétique et par conséquent une augmentation des émissions de gaz à effet de serre.Non à l'escroc logie!
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R
Rosatom
26/04/2020 17:23
Non!Il y en assez des moulins à vent qui ne produisent rien,déciment les populations d'oiseaux,pourrissent la vie des riverains avec les nuisances sonores et enlaidissent le paysage!<br /> Le Cher et le Berry valent mieux que d'être ce territoire déserté,sinistré et juste bon à recevoir des éoliennes afin d'engraisser des fonds de pension étrangers et des affairistes!<br /> Pour aller plus loin,voyer le documentaire "Main basse sur l'énergie"de Gilles Balbastre.<br /> Oui le nucléaire pour électricité abondante,constante,bon marché et décarbonnée!
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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