Qui respectera enfin ces lieux ? Qui gardera la trace du dernier bruit, de la dernière odeur, du dernier mot ? Quand prendra-t-on le temps de cueillir ce qui reste de ce lieu ? Qui osera se taire, juste un court instant, pour écouter ce que cette Usine nous murmure ? Pourquoi piétiner avec une telle gourmandise indifférente l'âme de ce lieu ? Pourquoi ne pas se poser, tendre l'oreille, fermer les yeux et tenter de comprendre ? La seule chose à comprendre c'est l'incompréhension qui domine car au-delà du vide, il n'y a rien, absolument rien, qui ne remplira ce lieu d'une honorable façon. Quel dommage.