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Vierzonitude

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Vierzon veut dorer son blason cycliste et décrocher le label "Territoire Vélo"

Publié par vierzonitude sur 29 Septembre 2020, 04:50am

Vierzon veut dorer son blason cycliste et décrocher le label "Territoire Vélo"

Alors que le baromètre des villes cyclables 2019, montrait qu'il y avait encore beaucoup à faire à Vierzon pour le confort des cyclistes à tel point que la FUB (Fédération française des Usagers de la Bicyclette), estime que le climat pour les cyclistes est "défavorable" à Vierzon, classé F (sur une échelle qui va jusqu'à G),

"la ville de Vierzon souhaite présenter sa candidature au label "Territoire Vélo", afin de s’engager dans une démarche porteuse à l’avenir autour des mobilités douces et ainsi inscrire son territoire dans le tourisme de demain", explique-t-elle dans son dossier de candidature.

Vierzon, mauvaise élève pour les cyclistes - Vierzonitude

Vierzon, mauvaise élève pour les cyclistes - Vierzonitude

http://www.vierzonitude.fr/2020/02/vierzon-mauvaise-eleve-pour-les-cyclistes.html

Elle met en avant ses plus beaux atouts, y compris les aménagements du canal à vélo (mais sans canal à Vierzon), son offre hôtelière ou encore ses associations de cyclotouristes. Elle annonce vouloir en 2021, œuvrer pour la promotion du vélo sur son territoire en participant à la « Fête du Vélo », en partenariat les acteurs locaux.  Elle explique aussi vouloir s’impliquer au lancement du programme "savoir rouler à vélo". Destiné aux enfants de 6 à 11 ans, ce dispositif vise à généraliser l’apprentissage du vélo et la formation nécessaire à une réelle autonomie sur la voie publique avant l’entrée au collège. Pour accompagner la mise en œuvre de ce projet, la collectivité souhaite former ses éducateurs sportifs (ETAPS, BEESAPT, BPJEPS APT …), en partenariat avec les enseignants, afin d’obtenir des compétences pour l’apprentissage du vélo.

Le territoire Vierzonnais possède 19 parcs de stationnement pour vélos. La capacité d’accueil est de 177 places. Mais, à ce jour, la ville de Vierzon compte 7 kilomètres seulement de liaisons cyclables, à savoir, 5,5 km de bandes cyclables et 1,5 km d’espaces partagés.

On a la trouille de rouler à vélo à Vierzon ! - Vierzonitude

On a la trouille de rouler à vélo à Vierzon ! - Vierzonitude

http://www.vierzonitude.fr/on-a-la-trouille-de-rouler-a-velo-a-vierzon.html

Toutefois, "afin de mieux organiser la circulation des cycles, des aménagements de voirie sont à créer afin de relier l’existant (13 km de liaisons cyclables sont projetées). Les liaisons cyclables du territoire Vierzonnais partent du centre-ville (Place Péri, Aristide Briand et Foch) et se ramifient vers les différents quartiers (quartier Villages, Nord, Forges et Bourgneuf : les 4 villages historiques de la ville).

Elles permettent de sortir du canal à vélo en s'orientant vers les commerces, places et hauts lieux de la ville (cinéma, médiathèque, camping, musée, espace Rollinat, etc.). Ces voies desservent également les établissements scolaires tels que les collèges et lycées (Édouard Vaillant, Henri Brisson et Albert Camus), la gare et l'hôpital. Sur la partie nord, la piste cyclable se termine en entrée de forêt domaniale. Il reste actuellement à réaliser la jonction vers le centre-ville des portions existantes de chaque quartier (carte en annexe). À l’image de la Place Jacques Brel, la collectivité ne manquera pas de prévoir dans ses futurs aménagements urbains des parcs de stationnement pour vélos". Parce que pour les arbres, on peut toujours repasser...

Télécharger PJ 260 - dossier candidature Label Territoire Vélo - Ville de Vierzon

Consultez le dossier de candidature

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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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