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Vierzonitude

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Un campus numérique dans le B3 de la Française à 3 millions d'euros

Publié par vierzonitude sur 10 Octobre 2020, 10:45am

Un campus numérique dans le B3 de la Française à 3 millions d'euros

La communauté de communes de Vierzon a lâché les chevaux. Elle vient de lancer un marché de maîtrise d'œuvre  pour l'aménagement d'un campus numérique sur deux travées du bâtiment industriel B3. Le coût : une enveloppe prévisionnelle de trois millions d'euros (hors taxe), pour l'installation notamment d'Algosup, l'école privée de programmateur numérique à 8.500 euros par an et par élève.

L'appel d'offres précise que le projet devra être opérationnel pour la rentrée de septembre 2023  et devra comprendre, un amphithéâtre de 150 places, 30 salles de cours de 25 m² pouvant accueillir 500 élèves, un tube pleine hauteur de 10m de diamètre (soit environ 80m² au sol) pour des travaux pratiques de programmation de drones, une surface au sol de 200m² pour des travaux pratiques de robotique.

Le campus numérique n'abritera pas que l'école privée Algosup, actuellement logée dans un bâtiment du Parc technologique avec ses seize premiers élèves. Les locaux seront partagés avec le CNAM, le Campus Connecté et un incubateur d’entreprises.

Le CNAM, actuellement installé à La Maison des Cultures Professionnelles, aura besoin de locaux pour environ 30 étudiants et 3 encadrants.

Le Campus Connecté, également installé à La Maison des Cultures Professionnelles, aura besoin de locaux pour environ 30 étudiants et 2 encadrants.

L’incubateur aura besoin d’un espace commun, 150 à 200 m², type coworking.

Les travaux de réhabilitation des quatre premières nefs,  réfection charpente (renforcement, peinture…), restauration des façades, couvertures. Le projet de campus numérique devra se situer dans l’emprise de ces quatre travées.

La communauté de communes de Vierzon fixe l’évolution, théorique d'Algosup de cette façon : septembre 2023 : 200 élèves, septembre 2024 : 250 élèves, septembre 2025 : 295 élèves, septembre 2026 : 335 élèves, septembre 2027 : 375 élèves, septembre 2028 : 415 élèves, septembre 2029 : 460 élèves, septembre 2030 : 500 élèves.

Le début des travaux : début 2022

L’objet de la présente opération consiste à installer le Campus Numérique sur 2 travées du bâtiment B3 situé rue de la Société Française – 18100 Vierzon. Ce programme est établi sur la base de l’esquisse réalisée par l’agence Moreau-Boktor en juin 2020 (joint à la présente consultation) Le projet, qui devra être opérationnelle pour la rentrée de septembre 2023 devra comprendre : - Un amphithéâtre de 150 places, - 30 salles de cours partitionnables de 25 m² pouvant accueillir 500 élèves - Un tube pleine hauteur de 10m de diamètre (soit environ 80m² au sol) pour des travaux pratiques de programmation de drones - Une surface au sol de 200m² pour des travaux pratiques de robotique A savoir que sont actés à ce stade : - Installation du projet dans 2 nefs (une petite et une grande) - Respect de la structure et de l’enveloppe du bâtiment Une deuxième tranche de travaux est réalisée en 2020. Ces travaux de réhabilitation des 4 premières nefs, côté Est, comprennent : - Désamiantage et déplombage, - Réfection charpente (renforcement, peinture…), - Restauration des façades, - Couvertures… Le projet de campus numérique devra se situer dans l’emprise de ces 4 travées. Compte tenu de l’évolution, théorique, du nombre d’élèves, à savoir : *septembre 2023 : 200 élèves *septembre 2024 : 250 élèves *septembre 2025 : 295 élèves *septembre 2026 : 335 élèves *septembre 2027 : 375 élèves *septembre 2028 : 415 élèves *septembre 2029 : 460 élèves *septembre 2030 : 500 élèves Compte tenu de l’évolution du site, décrite ci-dessus, il est a noté qu’à l’ouverture, les locaux seront partagés avec le CNAM, le Campus Connecté et un incubateur d’entreprises qui auront les besoins suivants : o Le CNAM, actuellement installé à La Maison des Cultures Professionnelles, aura besoin de locaux pour environ 30 étudiants et 3 encadrants o Le Campus Connecté, également installé à La Maison des Cultures Professionnelles, aura besoin de locaux pour environ 30 étudiants et 2 encadrants o L’incubateur aura besoin d’un espace commun, 150 à 200 m², type coworking, IV. 5. 1 Calendrier prévisionnel - Notification marché maîtrise d’oeuvre : décembre 2020 - Rendu APS/APD : avril 2021 - Dépôt PC : mai 2021 - Rendu PRO : juillet 2021 - Consultation des entreprises : septembre 2021 - Début des travaux : début 2022 La part de l’enveloppe financière prévisionnelle du maître d’ouvrage affectée aux travaux est de 3 000 000 € HT (décomposition en lots : voir esquisse).

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A la braderie de Vierzon de ce samedi
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D
De vrais cours
10/10/2020 19:51
Trump University LLC, qui proposait des cursus dans l'immobilier facturés entre 1 500 et 35 000 dollars.....d'anciens étudiants estiment avoir été floués.....
Répondre
P
Paule
10/10/2020 19:07
si j'ai bien compris....cela va remplacer les Facs...enseignements virtuels...diplômes supérieurs virtuels....en théorie..peut être..en pratique..à voir...
Répondre
M
mete-thenioux
10/10/2020 11:58
euhhhh vraiment l'espoir fait vivre mais je veux pas être pessimiste mais j'y crois pas
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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