Qui a dit que les critique ne servaient à rien ? Le 2 octobre dernier, Vierzonitude consacrait un post à l'opposition municipale (Christophe Doré 2020), ainsi titré :
Un mois plus tard, on lit ceci dans la presse locale : "L'opposition vierzonnaise, plutôt silencieuse lors des précédents conseils, a décidé de passer à l'offensive. Après un discours pétri de critiques envers la majorité, les travaux de rénovation des bureaux des élus de la majorité ou encore la vente de l'espace Bas-de-Grange ont suscité le débat." Voilà qui commence à devenir intéressant, un peu de contradiction municipale. Et forcément, ça ne plaît pas à la majorité qui, à force de n'avoir aucune résistance face à elle, croit trop à son impunité.
L'avantage, dans ces attaques, c'est qu'elles obligent les élus majoritaires à s'expliquer. Même quand il n'y a pas d'explication. La majorité oublie un peu vite son comportement quand elle était dans l'opposition, on a eu le temps de s'en rendre compte, dix-huit ans c'est long. Opposition systématique, agitation politicienne, tout était bon à l'époque du maire Jean Rousseau pour faire le spectacle au conseil municipal. Après douze ans de règne sans partage de la majorité, il est peut-être temps que l'opposition s'oppose enfin, et copie les méthodes de la majorité qui aime tant la critique de ceux qui ne sont pas en accord avec ses idées mais ne goûte guère la critique à son égard. On n'a plus qu'à se caler dans son fauteuil maintenant.