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Vierzonitude

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Moins de Virtuo  + de vrais boulots pour Vierzon

Publié par vierzonitude sur 29 Décembre 2020, 12:22pm

Moins de Virtuo  + de vrais boulots pour Vierzon

"Moins de Virtuo  + de vrais boulots pour notre territoire Vierzonnais", explique le collectif contre l'implantation d'une plateforme logistique géante au parc technologique.

Face à ceux qui accusent le collectif de de refuser les emplois promis par Virtuo, il apparaît opportun de réfléchir ensemble à ce qui suit (publication du collectif) :

1 . Désindustrialisation, délocalisation, mondialisation, financiarisation de l’économie libérale
Depuis des décennies nous assistons impuissants à la délocalisation de nos industries françaises vers des pays à la main d’œuvre « bon marché » plus exploitée encore que les salariés français, servant de références sociales à de nombreux décideurs politiques pour casser le modèle social français.
La mondialisation permet aux marchandises de voyager d’un bout à l’autre de la planète avec une grande facilité, sur des cargos XXL en provenance de Chine et d’Asie, ainsi que les norias de camions nous rapportant les marchandises fabriquées à bas coût dans le monde entier .

2. Ces pratiques accentuent bien évidemment le chômage en France jetant des milliers de nos compatriotes dans la misère et le désespoir. Les exemples sont nombreux : importation de pneus grâce aux plateformes Virtuo/suppression de plus de 800 emplois à Bridgestone ; plateformes Amazon ou Ikea/ Suppression des commerces de centre-ville et petits artisanats,..
Les Vierzonnais doivent-ils être condamnés au seul choix entre chômage et emplois précaires ?
Construit-on une vie sur des CDD (sur la base des données de Virtuo dans leur dossier d'enquête publique Val de Marne) ?

3. Autre conséquence à ces pratiques autorisées par le libre-échange et les traités européens issus de l’OMC c’est le réchauffement climatique, la pollution, la vitesse de transmission des virus, entre autres. Sans parler de la diminution constante de surfaces agricoles. C'est toujours des petites surfaces comme le note avec cynisme les supporters du projet à Vierzon, mais le constat global est là : 10 % de surface artificialisée en France, progression annuelle de 0,8 % ! 

4. Les responsables politiques de la comcom Vierzon Sologne Berry ont toujours dans leurs discours électoraux, dénoncé les maux de la mondialisation, , mais une fois élus, ils sont prêts aujourd’hui à s’allier avec ceux qu’ils prétendaient combattre en s'appuyant sur l'exact contraire de ce qu'ils fustigeaient en tant que candidats aux élections.

5. Oui, nous sommes POUR des emplois à Vierzon pour que nous puissions vivre dignement ici du fruit de notre travail manuel, industriel, artisanal, commercial, administratif, MAIS pas en subissant  cette économie mondialisée déshumanisée, dont la logique n’est pas de développer nos territoires - dont ils se moquent - mais d’augmenter la valeur boursière de leur actionnaires, principalement des fonds d’investissements.

Il est temps de stopper les délocalisations et la désindustrialisation en refusant la mondialisation et la financiarisation des sols de cette belle région de Vierzon.

Voici une piste à explorer, celle d’offrir gratuitement les terrains sur la zone nord aux créateurs locaux pourvoyeurs d’emplois locaux et stables. Ce serait là un investissement collectif public sans délégation à une société immobilière financée par des fonds de pensions américains.
Ce serait œuvrer pour le développement local pérenne en enrichissant notre Région plutôt qu'en gavant des actionnaires prédateurs.
Ce serait favoriser l'implantation d'entreprises responsables, avec lesquelles nos élus pourraient dialoguer d'égal à égal, concernées par le respect de l'environnement dans lequel elles sont implantées.
 

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N
Nade
30/12/2020 02:32
C'est dans les territoires sinistrés que cette sinistre entreprise cherche à installer ses emplois qui puent et qui tuent....<br /> <br /> L' exemple de la plateforme logistique situé sur le port de Bonneuil-sur-Marne (94) est édifiant. <br /> Dés 2016, le président de Virtuo , Grégory Blouin ( américain), s 'inquiétait auprès du Maire de Bonneuil, des conditions de remise en état des lieux en cas de cessation d'activités... même si la mairie lui fit une réponse sensée, la question reste surprenante. Je vous conseille de la poser à votre bayeur!!!<br /> <br /> Le plus édifiant est le courrier du député maire de st Maur adressé au préfet du val de Marne...<br /> <br /> C'est ahurissant, d'une part Virtuo se dédouane pénalement et juridiquement, de plus les nuisances potentielles sont énormes, des amplitudes horaires très étendues et donc les nuisances sonores qui vont avec, plus grave rien ne permet vraiment d' écarter les risques de stockage de produits dangereux.<br /> <br /> L'art et la manière de se retrouver avec un site SEVESO en trois coups de cuillère à pot.....c'est juste terrifiant<br /> <br /> Lien du dit courrier:<br /> https://www.saint-maur.com/fileadmin/user_upload/Ma_Ville/Cadre_de_vie/Les_grands_projets/courrier_VIRTUO_avis_Maire_VDD_et_annexe.pdf
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L
La fouine
29/12/2020 13:39
Les 4 principaux dirigeants de Virtuo industrial property ont un point commun.<br /> Auparavant,ils ont tous travaillé pour la même entreprise,Prologis,fond d'investissement immobilier côté à la bourse de New York et dont le siège social est à San Francisco.<br /> De plus,Virtuo a le statut de Société par Action simplifiée avec un capital social de.........15000 euros.<br /> C'est maigre pour une société qui érige des entrepôts dont la valeur probablement dépasse le million d'euros.<br /> De plus,Virtuo construit à Fos sur mer une plateforme logistique pour une filiale de la SNCF,XPLOG.<br /> XPLOG possède au Havre un patrimoine foncier de 180000m2 avec........235 collaborateurs.<br /> A Vierzon,les partisans de la destruction des espaces naturels peuvent ils vraiment s'engager sur 350 emplois?
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W
Wizard
29/12/2020 13:27
Tout le monde aura remarqué, au #5, que le travail "intellectuel" est écarté d'emblé pour ce qui concerne Vierzon.<br /> Un aveu par inadvertance totalement accablant.
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W
Wizard
01/01/2021 11:01
#La hotte, quand on cite des sources on est précis. Personne ne vous demande de vous exprimer comme un universitaire mais en matière de références on doit pouvoir tracer et mettre en perspective.<br /> Si vous présentez "cette entreprise" comme faisant référence dans le domaine des sciences humaines alors tout devient possible.<br /> On a pu lire tout récemment sur ce blog qu'un contributeur faisait l'éloge de la "grande culture" du Maire. Pourquoi pas, mais encore faudrait-il permettre à chacun de pouvoir estimer le bien-fondé de cette assertion.<br /> N'oublions jamais que pour un Lilliputien, Madame Mimie Mathy est une géante.
L
La hotte
31/12/2020 14:40
Pas de chance Wizard!<br /> Ce ne sont pas des ouïes dire.<br /> Nous avons pris la peine de faire des recherches sur Virtuo et avons trouvé cette phrase sur un journal de la Société Virtuo.<br /> Donc quand on ne sait pas on se tait!Et je reste poli.
W
Wizard
30/12/2020 10:10
J'oubliais, il faut aussi penser que dans chaque majorette de Vierzon il y a aussi une part de Miss Monde...qui s'ignore.<br /> Il n'est rien de plus critiquable que de faire fi de ce que l'on est réellement.
W
Wizard
30/12/2020 10:03
Vous devriez éviter de parler de ce que vous ne connaissez que par ouï-dire.
F
Farfouille
30/12/2020 09:28
Un dirigeant de Virtuo,mr Lemius le dit lui même:<br /> "Un intellectuel assis va moins loin qu'un CONe qui marche".
S
Simara Paul
29/12/2020 18:47
Il faut penser que dans chaque travailleur il y a une part d'intellectuel. Penser le contraire c'est faire insulte aux travailleurs.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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