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Vierzonitude

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Lettre aux Vierzonnais : et qu'en pensent les autres partis de la majorité ?

Publié par vierzonitude sur 18 Janvier 2021, 10:28am

Lettre aux Vierzonnais : et qu'en pensent les autres partis de la majorité ?

Au fait, qu'en pensent le Parti socialiste de la belle lettre du maire et du président de la communauté de communes de Vierzon envoyée aux Vierzonnais pour faire la promotion du maire et du président de la communauté de communes de la future plateforme logistique géante ? A croire que le Parti socialiste, comme la France insoumise, Europe écologie les Verts et tous les autres élu(e)s de la majorité ne pensent rien,  n'ont pas le droit de penser et encore moins de s'exprimer.

On sait que les élus Insoumis ne sont pas pour ce projet. Qu'un élu EELV a démissionné mais il en reste une au sein du conseil municipal. Le parti communiste, on sait ce qu'il pense, il l'a dit sur les quatre pages de la lettre. A croire que le P.C a voulu garder ce projet pour lui. Que pour lui ! Etrange exercice de démocratie.

Un peu de 3.500 vierzonnais sur 18.000  inscrits choisissent une liste avec plusieurs partis et se retrouvent avec un parti hégémonique qui a perdu le sens du partage. Surtout électoral. Les élus de la majorité ont donc retenu la leçon : ou tu es pour, ou tu quittes la majorité. Du coup, le P.S, EELV et les Insoumis ne mouftent pas. Comme chacun de toute façon n'a pas intérêt, au nom de principes électoraux et de partage des responsabilités, à l'ouvrir au risque de mettre en péril l'édifice, c'est silence radio sur toute la ligne.

Même l'opposition n'ose même pas demander, le coût d'impression et de distribution de la propagande municipale. Des fois qu'elle serait taxée d'anti-emplois, ce ne serait pas bon pour 2026 ! Donc à Vierzon, le Parti décide de tout, de ce qui est bon pour chacun comme ce qui n'est pas bon. Et les autres partis dodelinent de la tête. C'est vrai qu'une majorité municipale qui représente 19% des inscrits sur la liste électorale et 13% des habitants a donc tous les droits. Et les autres celui de se taire.

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J
jean Marie
18/01/2021 13:54
Il serait intéressant de connaître l'avis sur cette implantation de plateforme logistique, de la députée Nadia Essayan mais aussi du commandant Doré qui souhaitait présider aux destinées de Vierzon.Un avis sur l'installation de la structure et non pas sur le coût d'impression de la lettre des élus de la majorité !
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9
999
19/01/2021 08:31
A parce qu'il y a une opposition à Vierzon?Sans blague!<br /> Et il paraît qu'il y a une Député,pas possible!<br /> Merci au Tsar Nicolas et à St François pour leur engagement désintéressé pour Vierzon!
L
Lev
18/01/2021 13:15
On attend effectivement la position de l’opposition, pas seulement sur la gabegie de papier promotionnel mais aussi sur le fond. Et notre députée a bien une opinion aussi ?
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H
Hedwige Salesse
18/01/2021 10:42
Les partenaires ils sont d'accord!L'union de la gauche au service du progrès et de la solidarité est à ce prix!<br /> Pas question de laisser la droite locale se réjouir de nos divergences!<br /> D'ailleurs,à Vierzon il n'y a plus ni opposition,ni droite locale!<br /> L'opposition au Maire ce sont trois anciens du PCF et un écologiste.<br /> En plus le collectif refuse le dialogue!<br /> Ils vont droit dans le mur!<br /> Ils l'auront leur RIC!<br /> Et nous triompheront!
Répondre
M
Mémoire
18/01/2021 10:34
Si c'était Jean et Max qui avaient fait ça!Que n'aurait-on pas entendu!
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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