Treize ans après sa mort, le 22 décembre 2007, à 97 ans, son éditeur de toujours, José Corti, exhume des carnets dans lesquels ce voyageur inspiré ciselait une poétique du paysage, à base de contemplation, tout en égrenant des jugements acides, tempérés par la beauté, sans équivalent, d’une écriture d’orfèvre et d’un regard perçant qui décapait les apparences", écrit la Croix.
Et d'ajouter : "Pourtant, la forêt de Tronçais, Le Mans, Vierzon, le lac de Genève, les rues d’Aix-les-Bains, le lac du Bourget auraient bien des raisons de se plaindre des aperçus peu amènes de Julien Gracq. Mais la Sologne ne peut que louer sa perception des « vagues ténébreuses » de la sauvagerie tapie dans ses bois humides."
/https%3A%2F%2Fimg.aws.la-croix.com%2F2021%2F01%2F06%2F1201133410%2FJulien-Gracq-decrit-Sologne-vagues-tenebreuses-sauvagerie-tapie-humides_0_1400_931.jpg)
" Nœuds de vie ", les paysages intimes de Julien Gracq
José Corti, 178 p., 18 € Ouvrir un " nouveau " Julien Gracq, un matin d'hiver... Retrouver le parfum délicat de ses passages secrets, l'élixir enivrant de sa langue si particulière, le chatoi...
https://www.la-croix.com/Culture/Noeuds-vie-paysages-intimes-Julien-Gracq-2021-01-06-1201133410