Le site la Fabrique de la cité consacre un long reportage à Vierzon.
Un reportage au cours duquel, on peut lire cette déclaration de Laurent Aucher, enseignant-chercheur MCF, spécialiste de la mémoire ouvrière et originaire de Vierzon :
/image%2F0987651%2F20210108%2Fob_710118_136696586-468893600777736-519323993946.png)
Alors, on répondrait, houais et alors ? Cet espace entrepreneurial n'a-t-il pas permis de forger une mémoire ouvrière ? Il n'en tient qu'à la ville de Vierzon de la faire vivre mais son déni est tellement flagrant qu'il en devient amèrement risible. Il existe une véritable volonté politique, menée depuis 2008, de ne pas utiliser ces bâtiments à des fins patrimoniales. Sans doute parce que le musée des luttes sociales que voulait créer la majorité a été retoqué...
Alors, quand on lit ce genre de déclaration, on se dit que la bonne conscience de gauche a ses limites. A Vierzon, on ne devrait donc pas mettre la mémoire entrepreunariale en valeur. Mais que met-on en valeur si ce n'est le montant des subventions que l'on a collecté ? Si c'est une bonne chose de le faire, après tout il faut prendre l'argent là où il est, en revanche, ce n'est pas un projet politique de seulement faire en fonction des subventions.
Le site de la Française ne sera jamais dédié, même en partie, à ce qui a fait la renommée de la ville. Car ce genre de déclarations se complaît à maintenir Vierzon dans ce qu'elle fut pour servir non pas un dessein culturel mais un destin politique. ON attend aussi de voir le festival Vierzon la belle, Vierzon la rebelle, là encore, on ne se doute guère de ce que cache cette initiative.
Et l'on va répétant qu'un blog porterait atteinte à l'image de Vierzon... Sérieux....