Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


L'association Lury sans éoliennes vient d'être créée

Publié par vierzonitude sur 4 Février 2021, 13:58pm

L'association Lury sans éoliennes vient d'être créée

L'association Lury sans éoliennes, à Lury-sur-Arnon, vient de voir le jour. A l’issue d’une assemblée générale constitutive, réunie samedi 30 janvier, l'association  a été créée par des habitants de Lury-sur-Arnon et des communes voisines.

Cette association a pour objet de « préserver le cadre de vie, la santé et les intérêts des habitants, l'esthétique des paysages et le patrimoine et ce, alors même que le village est déjà entouré d'un très grand nombre de sites industriels éoliens qui saturent les horizons lurois. Elle s'oppose à tout projet éolien à Lury-sur-Arnon » et « inscrit son action dans le cadre de la Convention Européenne des Paysages. »

Les membres de Lury sans éoliennes se félicitent du soutien apporté par Stéphane Bern, dans un récent courrier. Le "Monsieur Patrimoine" français écrit notamment que « la France et ses habitants des campagnes n'en peuvent plus de toutes ces installations », et estime que « la saturation visuelle à Lury est un exemple de ce trop-c'est-trop ».

"Dans la perspective de l’enquête publique, l’association va mener des actions auprès des habitants et des élus de Lury-sur-Arnon et des communes environnantes pour expliquer le fonctionnement de l’industrie du vent et les contraintes qu’une telle usine éolienne fera peser durablement sur les habitants", explique l'association dans un communiqué.

"En effet, ce projet est un non-sens écologique ! Alors que les promoteurs intensifient leur pression sur le Cher et l’Indre, devenus des cibles prioritaires pour la construction de nouveaux sites industriels, l’association veillera au respect de la démocratie locale."

Contacts : 

LURY SANS ÉOLIENNES 17 rue du Cygne 18120 LURY-SUR-ARNON

Mail

lurysanseoliennes.assoc@gmail.com

Facebook

https://www.facebook.com/lurysanseoliennes

Télécharger LURY SANS EOLIENNES Communiqué de presse
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Juxtapositions, Vierzon d'hier et Vierzon d'aujourd'hui, une expo de Lün
Juxtapositions, Vierzon d'hier et Vierzon d'aujourd'hui, une expo de Lün
Les bonhommes de Guillaume Ledoux à l'espace Rollinat
Les bonhommes de Guillaume Ledoux à l'espace Rollinat
Rendez le nous ! Au moins un petit bout...
Rendez le nous ! Au moins un petit bout...
Les tracteurs de Vierzon reviennent
Les tracteurs de Vierzon reviennent
Patrons du magasin Les Collections : la dynamique de la ville a pesé dans notre décision
Cinéma de Vierzon : il faudra aller chercher les spectateurs un par un
Commenter cet article
C
Cher
04/02/2021 16:19
Les moulins à vent altèrent la qualité de vie des habitants.<br /> Mais ils enrichissent de grandes fortunes qui profitent sans modération de leurs propriétés privées et de leurs hectares de forêt en Sologne.<br /> Ils déduisent leurs hectares de forêt de leurs impôts,et rentabilisent leur investissement avec le bois de chauffage et des journées de chasse.<br /> La solution:implanter les parcs éoliens en Sologne chez ces braves bourreaux des blaireaux et autres bouchers du gibier.
Répondre
A
Animaliste
04/02/2021 16:19
Les moulins à vent altèrent la qualité de vie des habitants.<br /> Mais ils enrichissent de grandes fortunes qui profitent sans modération de leurs propriétés privées et de leurs hectares de forêt en Sologne.<br /> Ils déduisent leurs hectares de forêt de leurs impôts,et rentabilisent leur investissement avec le bois de chauffage et des journées de chasse.<br /> La solution:implanter les parcs éoliens en Sologne chez ces braves bourreaux des blaireaux et autres bouchers du gibier.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents