Le communisme serait donc inattaquable, contrairement au socialisme, à la droite ou au centre. A tel point que, sur ce blog, toute critique d'adhérents au Parti communiste, ou d'une manière de faire de la politique, est aussitôt qualifié d'anticommunisme, expression à laquelle certains rajoutent, pour être sûr de réussir leur recette sémantique, primaire. A partir de là, plus rien n'est possible. Car les contradicteurs considèrent que si vous êtes anticommuniste, vous n'êtes pas objectif. Donc vos propos ne portent pas. Donc vous avez tort.
L'anticommunisme primaire est l'argument de ceux qui en manquent. Car, lorsque le maire de Vierzon était député, élu, seul au second tour, grâce au désistement de la candidate socialiste, combien de fois a-t-il pu critiquer la gestion de François Hollande ou même des socialistes en votant contre leurs projets de loi à l'Assemblée nationale. Est-ce pour cela qu'on disait de lui qu'il était antisocialiste primaire ? Ainsi, le communisme municipal serait sur un piédestal d'où rien ne pourrait l'atteindre.
Remettre en cause la vente de la maison de Célestin Gérard, c'est de l'anticommunisme. Ce blog est anticommuniste sont persuadés certains. Evoquer l'idée d'être contre une décision de la majorité vierzonnaise est anticommuniste. Quand il pleut, l'eau est anticommuniste car elle mouille ses adhérents. A force de considérer qu'on lui en veut, la paranoïa guette le parti. Que critique-t-on ici que la majorité ne critique pas elle-même chez les autres ?
Ici, on passe à la moulinette les décisions de la majorité, sa politique, ses déclarations, ses phrases. Oui, c'est le jeu de la démocratie, rien ne nous empêche de le faire. Et rien n'oblige ceux à qui ça pique les yeux de regarder. L'anticommunisme primaire est le dernier paravent derrière lequel se drape l'absence d'arguments. Le bouclier qui, au final, n'a plus les attributs de l'immunité. Après tout, les communistes sont des gens comme les autres. Ni plus, ni moins.