A l'heure où, ce jeudi soir, les élus débattaient de la vente de la maison de Célestin Gérard, le patron fondateur du machinisme agricole, un lecteur du journal l'Humanité faisait parvenir à Vierzonitude (et oui, il y a des communistes qui envoient des choses à Vierzonitude !!), cet article (dans l'Huma du 15 janvier) sur le dernier ouvrage du vierzonnais Laurent Aucher, co-écrit avec Danielle Champion. Son titre ? Récit d'anciens métallos (Vierzon, 1996). On y parle de la fermeture de Case et du témoignage de trois anciens métallos vierzonnais.
On célèbre donc la culture ouvrière et métallurgique vierzonnaise dans l'Humanité, et on vend la maison du patron qui a permis l'existence de cette industrie dont sont issus les trois métallos du livre. Quand l'actualité s'entrechoque.... A lire l'Humanité, on croirait que Vierzon aime son patrimoine industriel. Mais seulement à travers les livres car dans la réalité, la ville bazarde l'un de ses beaux morceaux de patrimoine. Des fois que cela trop beau. Les métallos parlent d'un sentiment de fierté, d'appartenance. Peut-on aujourd'hui, en tant que Vierzonnais, en dire autant, quand on sait que la ville veut vendre cette maison historique ?