La ville de Vierzon vend les murs du restaurant "Les petits plats de Célestin" et qui plus est, la maison de Célestin ainsi qu'une portion du jardin public "les jardins de la Française" qui englobent la terrasse pour une superficie d’environ 277 m2. Le portail à l’angle de la rue Pierre Sémard et de la rue Palissy sera privatisé.
La ville inscrit cette vente dans le cadre de sa politique de valorisation de son patrimoine immobilier. Il serait plus simple de dire qu'elle a besoin d'argent frais. De là à vendre le patrimoine historique, nous y reviendrons. Toujours est-il que cet immeuble, l'ancienne maison de Célestin Gérard, le fondateur de l'industrie du machinisme agricole de Vierzon, possède des façades et la toiture classées à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 8 mars1999.
Après la fermeture de la Case, la Société d'économie mixte de Vierzon avait racheté le bâtiment, l'avait rénové dans l'optique de créer un restaurant gastronomique. Ce qui fut fait avec l'arrivée de Pascal et d'Annie Chaupitre en 2000 à Vierzon. Ils créent la Maison de Célestin, accrochent une étoile Michelin à l'enseigne, renoncent à l'étoile et transforment la maison de Célestin en Petits plats de Célestin, avec toujours l'exigence de la qualité qui fait la réputation de la maison depuis 21 ans.
On apprend, dans une délibération du conseil municipal qui se réunira jeudi 15 avril qu'un acquéreur, Eric Bourreau souhaite acheter l'immeuble et la parcelle attenante au prix de 190 000 € F.A.I., soit 180 000 € net vendeur. Il s'engage aussi à maintenir le locataire actuellement détenteur d'un bail commercial et à faire son affaire du renouvellement dudit bail. Afin de protéger l'activité de la société "la Maison de Célestin", la commune sollicitera dans l'acte de vente une condition portant sur le maintien de la nature de l'activité exercée dans l'immeuble cédé, à savoir un commerce de restauration avec en complément des activités de réception et séminaires. Les actuels locataire n'ont pas pas formulé le désir de se porter acquéreurs des murs.