Dans l'émission "Dimanche en politique," diffusée dimanche 4 avril, le maire de Vierzon, Nicolas Sansu est revenu sur la situation du commerce en centre-ville.
"C'est plus qu'un frémissement", a-t-il expliqué. "On est passé d’un taux de vacance sur le parcours marchand important, celui qui est en plein cœur de ville de 33 % en 2011 à 16 % en 2021. On a reconquis quarante commerces en quelques années. Ca fait très longtemps qu’on essaie de travailler sur le cœur de ville. On a beaucoup peiné au début, on a mis une concession d’aménagement dès 2010, on a mis en place les études, les outils puis Action coeur de ville est arrivé pour nous donner les derniers leviers utiles."
On passera sur la gabegie financière de la concession (dix millions d'euros sur dix ans, mais il semble que la ville n'a pas payé la totalité, de toute façon, nous n'avons jamais eu de bilan clair sur cette question). Si l'Etat n'avait pas abondé pour les commerces de proximité, le centre-ville serait encore à 33% de vacance commerciale.
N'oublions pas qu'entre-temps, il y a eu la construction d'Aldi, en périphérie, l'extension de Lidl également et l'installation prochaine d'une boulangerie Feuillette. La ville tend la main aux commerces d'un côté et étend le commerce de périphérie de l'autre. Quant au fond du problème, il n'est pas réglé. Nos élus croient en la quantité, pas en la qualité. Sauf les Insoumis qui estiment que les aides aux très petites entreprises ne devraient pas être versées à certains type de restauration de la "malbouffe".
Comme pour les emplois, nos élus veulent faire du chiffre. Jamais, ,ils n'ont eu le courage d'interdire certains types d'enseignes (agences immobilières, assurances par exemple) dans l'hyper-centre afin de favoriser les vrais commerces. Nos élus n'ont pas plus à l'idée le concept d'un urbanisme intelligent : le quartier piéton n'a pas été refait depuis trente ans. L'avenue de la République n'est pas aménagée. Nos élus aiment les projets surtout quand les autres les financent. On vous le dit, la quantité à la qualité histoire de noircir les lignes d'un bilan.