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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Philippe Fournié contre les distributeurs Amazon dans les gares

Publié par vierzonitude sur 11 Mai 2021, 15:42pm

Sur les réseaux sociaux, Philippe Fournié, vice-président chargé des transports à la région s'insurge contre la SNCF qui "ne doit pas nous imposer les distributeurs Amazon dans les gares au détriment des commerces locaux de centre bourgs ou centre villes..." Il a même écrit un courrier à la directrice générale SNCF gares et connexion dans ce sens.
 

Philippe Fournié contre les distributeurs Amazon dans les gares

On aurait aimé un même empressement quand ce genre d'équipement est arrivé à la gare de Vierzon. D'autant que le vice-président de la région y est aussi maire-adjoint.  Deux bonnes raisons pour s'insurger de cette installation dont Vierzonitude avait parlé. Mais, entre cette installation en juin 2019 qui n'a soulevé aucun commentaire horrifié de nos élus d'un seul coup amoureux du commerce de proximité, et aujourd'hui, c'est qu'il y a une échéance électorale en juin. Et ça change tout. Mais, avouez qu'un vice-président chargé des transports qui parvient à faire retirer ce genre d'équipements dans sa ville, on aurait apprécié la beauté du geste.

"Amazon détruit les commerces ruraux" : dans l'Aude, les habitants de Quillan refusent l'installation de casiers Amazon

"Amazon détruit les commerces ruraux" : dans l'Aude, les habitants de Quillan refusent l'installation de casiers Amazon

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/aude/carcassonne/amazon-detruit-les-commerces-ruraux-dans-l-aude-les-habitants-de-quillan-refusent-l-installation-de-casiers-amazon-2085844.html

Sur les réseaux sociaux, Philippe Fournié explique, à propos de l'installation des boxes Amazon à Vierzon que la "Sncf ne nous avait pas demandé notre avis... J’ai demandé la liste des futures implantations lors d’une réunion et suite à ça j’ai exprimé mon désaccord...qui malheureusement n’est que formel pour l’instant puisque Sncf Gare et connexion a signé un partenariat avec Amazon...j’ai demandé un moratoire pour consulter les communes avant installation." Vierzonitude est tout à fait d('accord avec le vice-président de la région. Ne reste plus qu'à faire retirer celui qui est installé en gare de Vierzon.

Le paradoxe du commerce à Vierzon est résumé dans cette image - Vierzonitude

Le paradoxe du commerce à Vierzon est résumé dans cette image - Vierzonitude

Bien sûr qu'on ne peut rien (ou presque) contre l'accélération du e.commerce. Si ce n'est l'utiliser le moins possible. Mais de là à installer, dans une ville comme Vierzon, avec une avenue de...

http://www.vierzonitude.fr/2019/06/le-paradoxe-du-commerce-a-vierzon-est-resume-dans-cette-image.html

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L
LoL
12/05/2021 10:30
Ah ben mince!! il faudra désormais prendre un taxi pour aller chercher le carton de schnouff sur la plateforme de Virtuo, encore des frais inutiles dans notre budget récré, ah quel monde si cruel!! ;-))
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W
Wizard
12/05/2021 10:09
Votre fanatisme contre la liberté des consommateurs va nous conduire à un boycott total du commerce de proximité. Et les imbéciles éternels seront Gros-Jean comme devant.
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J
jlm18
11/05/2021 21:47
Et en même temps il soutien la plateforme logistique VIRTUO à Vierzon dans laquelle devrait s'installer un géant du commerce en ligne,, concurrent d'AMAZONE ?
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S
Simara Paul
11/05/2021 18:09
Une contradiction de plus de la part du vice président socialiste de la région. Pas de relais Amazon dans les gares, mais une plateforme de e commerce dans sa zone ne lui pose aucun problème. Il faudra qu'il explique cela aux électeurs de gauche.
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O
Oui
12/05/2021 17:59
Il semble prêt à toutes les contradictions ! Pour une place, que ne ferait-il pas !

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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