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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


A Vierzon, les camarades se ramollissent

Publié par vierzonitude sur 7 Juin 2021, 16:00pm

A Vierzon, les camarades se ramollissent

Toute à leur célébration d'une étape du Tour de France, le 2 juillet, à Vierzon, nos camarades ne semblent plus aussi fringuant que fut une époque. On dirait même qu'une jeune génération de contestataires, sous les traits de la France insoumise, laboure les terres jadis ensemencées par les communistes.

La preuve : la fermeture du bureau de Poste des Forges n'a généré aucune hausse de sourcil de la part de nos élus, pourtant en compagnes électorales. Rien sur le site de la ville de Vierzon, rien sur les réseaux sociaux de nos élus. Mais il y a pire : la CGT qui a pourtant toujours un train d'avance pour organiser une bonne petite grève à l'ancienne, pas au courant !

Par contre, on apprend que la marie l'était depuis plusieurs mois, même que la Poste voulait fermer le bureau e Bourgneuf. Mais depuis que le Parti communiste est Macron compatible et que le grand capital a intégré son ADN, le P.C.F est chafouin. Tout retourné. Le square Lénine en est devenu tout fade.

Maintenant, nos élus historiques encartés depuis leur enfance veulent même faire raquer le contribuable pour engraisser les sociétés d'autoroute : pour que la portions entre les deux péages de l'A71 à Vierzon soit gratuite, le président de la CDC qui n'a jamais réussi à se faire élire maire de Vierzon tient là sa vengeance : les habitants de la communauté de communes paieront pour les sociétés de transport ! C'est à nous faire regretter la gnak de nos Staliniens d'antan !

On construit un pont d'or à une école privée qui va faire s'endetter des élèves à hauteur de plus de 35.000 euros; on bâtit l'avenir économique de Vierzon sur la spéculation financière symbolisée par le Bitcoin; on fait des Tesla, la marque fétiche d'une ancienne ville ouvrière; on veut un base logistique dont le mantra est la cadence infernale et les emplois sous-payés; on piétine l'écologie en voulant compenser des flottes de poids-lourds par l'installation de ruches et la récupération de l'eau de pluie; on attend le tour de France, purement commercial, pour goudronner des routes qui ne l'ont pas été depuis trente ou quarante ans; on vend un bout de jardin public et une maison historique  à on ne sait toujours pas qui; on prend l'argent de l'Etat pour booster le commerce de proximité mais on continue de laisser la périphérie s'étendre non vraiment, il est temps que le P.C se reprenne en main. Vierzonitude serait-il donc en train de virer communiste ?

Le communisme vierzonnais s'est fait voler l'écologie par les Insoumis et Europe écologie les verts. Il s'est même fait voler sa contestation au capital par les mêmes. Mince alors, heureusement que certains ont su conserver cette contestation génétique sinon que deviendrait la ville de Vierzon ? La rouge ? La belle et rebelle ? 

 

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L
LoL
08/06/2021 13:00
Eh oui , le Flanby a dû avoir un excès de caramel précédemment, c'est pour cela que c'est si mou et si collant à en attraper un diabète sans le savoir!! ;-))
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O
Oui
08/06/2021 07:59
Si, en lisant ce bilan, les électeurs communistes ne se rendent pas compte que leurs représentants locaux n'ont plus rien de communiste...
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J
JAUG
09/06/2021 10:52
Merci au PS pour les étais qui leur permet encore un semblant de représentation nationale. Le problème, c'est que le PS aussi a besoin des étais.... Plus dure sera la chute !
W
Wizard
08/06/2021 10:18
Hélas, si vraiment ils n'avaient plus rien de "communiste" quel bonheur !
A
Aouf!
07/06/2021 23:02
Ou peut-être deviennent-ils simplement un peu plus modernes, concrets et responsables?
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F
Fastbernie
07/06/2021 19:04
"Tu sais, John, je crois que nous nous sommes ramollis..." disait le Colonel Trautman à John Rambo après avoir pratiquement chassé l'armée soviétique d'Afghanistan à eux deux... Et Rambo de répondre "un ptit peu, colonel, un ptit peu...". Pourquoi je cause de ça déjà?? Ah oui, on dirait que les "camarades" se sont fait implanter une puce dans le crâne qui leur affiche BFM Business en continu. Non, c'est pas ça... En fait, le rêve de la CdC serait d'être invitée aux conférences de Larry Fink! Larry qui? Larry Fink, CEO (Chief Executive Officer) le patron de Blackrock, rien que ça! Le multimilliardaire qui finance Virtuo, le promoteur du projet logistique éponyme au Nord de Vierzon... On ne sait pas trop où en est cette affaire d'ailleurs. Mais ce que l'on sait c'est que lorsque la CdC se tait, cela n'annonce rien de bon. La CdC doit être occupée à réunir les études d'impact de 2008 qu'elle est tenue de mettre à la disposition des citoyens dans le but d'assurer la transparence du débat démocratique. (fous-rires rue Blanche-Baron). Retrouver ces documents, qui ont validé la création du pôle logistique à une époque pendant laquelle Amazon était à peine profitable, va être coton!...La mémoire de nombreux vierzonnais seniors est vierge de tout souvenir de ces pièces pourtant maîtresses dans la conduite de projets impactant (le mot n'est pas trop fort!!) durablement le futur de Vierzon... Comme on dit chez Blackrock : Wait and see...
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L
LoL
07/06/2021 17:57
Ben moi mon chien est un berger Belge, j'attends la prochaine entreprise privée du langage canin sur Vierzon pour l'inscrire en cours d'allemand option supplémentaire" Jappe au nez"!! :-))<br /> <br /> Quand les options peuvent vous faire gagner de l'argent,pourquoi s'en priver quand cela ne vous coûtera qu'un bras sur chaque contribuable, et c'est pas mon fidèle ami Pit bull qui vous dira le contraire !! :-))
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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