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Vierzonitude

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Les insoumis de Vierzon ont refusé l'alliance avec le P.S aux régionales

Publié par vierzonitude sur 23 Juin 2021, 18:23pm

Les insoumis de Vierzon ont refusé l'alliance avec le P.S aux régionales

Après la désillusion des régionales, dimanche dernier, les Insoumis de Vierzon qui participaient à la liste de Charles Fournier (EELV) sont sortis de leur silence après la décision de la décision de tête EELV de rejoindre la liste de François Bonneau (P.C/P.S). "A Vierzon, aucun des candidats insoumis de la liste Un Nouveau Souffle n'a souhaité se maintenir et faire partie de la fusion. Les raisons sont multiples et souvent connues" , lit-on sur les réseaux sociaux. Voilà au moins qui est clair.

Les Insoumis de Vierzon sont déçus bien sur du résultat et plus encore de l'abstention. "Que c'est dur de voir tant de personnes désintéressées, pour de bonnes ou mauvaises raisons. Que c'est dur de voir qu'aucun projet politique ne ressort du lot. Et que le nôtre, que nous défendons corps et âmes, celui de la justice sociale, de l'égalité et d'une amélioration de l'environnement, ne passionne pas outre mesure."

L'appel à voter François Bonneau de la part des Insoumis n'est pas d'une criante évidence : "Nous appelons les électeurs à se rendre aux urnes dimanche 27 juin dès 8h et jusqu'à 18h. Que vive la démocratie, partout, tout le temps. Que l'on s'en saisisse, qu'elle nous saisisse."

Il va y avoir de l'ambiance au conseil municipal de Vierzon où cohabitent avec difficulté P.S, P.C, insoumis et Verts.

 

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E
Edouard
24/06/2021 13:36
Les Insoumis de Vierzon n'ont pas eu leur place sur la nouvelle liste PS-PC-EELV-FI (sans doute que Philippe Fournié a mis son veto vu les tensions entre eux), mais les Insoumis sont bel et bien en place : comme Reda Belkadi (Loir-et-Cher) ou Karin Fischer (Loiret), qui sont sur la nouvelle liste PS/PC/EELV/FI/Génération.s etc. Leur slogan "plus jamais PS" est vite oublié quand il s'agit d'aller à la soupe (de même à la mairie, ils font partie de la majorité PS-PCF-EELV-FI il me semble). Une autre leçon de l'élection, c'est que la France insoumise n'a vraiment aucun ancrage local - encore moins que LREM, c'est dire. Ce parti ne pèse rien s'il ne se raccroche pas aux restes de la gauche.
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L
LoL
24/06/2021 10:00
Décidément que de mariages foireux, et que de bijoux à restituer au bijoutier au dernier moment !! :-)<br /> <br /> Encore une chance qu'il n'y pas de pension alimentaire en plus ,à réclamer dans ce cafouillage d'amour vache!! :-))
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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