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Vierzonitude

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Projet Virtuo : l'enquête est finie, la majorité allume des cierges

Publié par vierzonitude sur 26 Juillet 2021, 12:42pm

Projet Virtuo : l'enquête est finie, la majorité allume des cierges

L'enquête publique concernant le projet Viruto, une plateforme logistique de 81.000 mètres carrés sur le parc technologique, le long de la rocade nord, est terminée. On sait que politiquement, ce projet est un obstacle dans les pieds de la majorité qui tente coûte que coûte de présenter ce projet sous ses meilleurs jours. Elle a même d'ailleurs battu le rappel comme elle le fait aux élections, pour que le rapport pèse avec des avis positifs. La belle affaire.

L'argument imparable c'est l'emploi. Où l'on voit, que l'écologie de la majorité municipale n'est qu'un prétexte à glaner des voix pour se faire élire. Car dans les faits, cette écologie-là est d'un vert très très pâle. Le Parti communiste a apporté son soutien, mais on lui dirait de repeindre le ciel qu'il essaierait pourvu qu'on le lui ordonne. 

Avec une promesse de 300 à 400 emplois, comment rester inflexible au projet, sauf qu'on ne sait pas sur quoi se base le promoteur immobilier, une boule de cristal sans doute dont le résultat fait saliver les élus. 

Reste que le projet est controversé notamment par la très active association Hangars et tout camion c'est non qui a remis un rapport de trente-cinq pages (lire ci-dessous). On attend avec impatience mais sans surprise le résultat du commissaire-enquêteur. Parions que le projet ne va pas être retoqué, oh il y aura quelques réserves, après tout, pour ne pollution aux poids-lourds, nos élus se contentent de ruches et de panneaux solaires. C'est dire où se situe la conviction écologique dans la majorité !

Télécharger Contribution hangars tout camion c'est non enquête publique

Le rapport de l'association c'est à lire ici

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Commenter cet article
L
Leon
30/07/2021 18:45
Rapport très bien étayé et qui prouve que ce projet est nuisible pour les vierzonnais.
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S
Simara Paul
27/07/2021 22:42
A lire le rapport si complet réalisé par cette jeune association ce projet présente tout ce que les générations futures nous reprocherons si nous l'acceptons. Et ce ne sont pas les quelques avis nauséabonds commandités et les avis positifs lus dans l'enquête publique qui me feront changer d'avis. On devine à la lecture des avis positifs dans l' enquête publique qu'ils émanent tous de la même mouvance tant ils manquent d'arguments sérieux. Tout dans ce projet Virtuo est fondé sur des promesses mensongères.
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W
Wizard
27/07/2021 11:48
C'est à l'époque de la création du Parc Technologique de Sologne qu'il fallait agir. Mais personne n'était prêt et ceux qui sont prêts aujourd'hui ne sont pas assez nombreux.<br /> Vae victis.
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L
LoL
26/07/2021 18:29
Euh!! c'est vraiment illisible de lire ça sur du" papier" en jaune et gris foncé, j'ai eu les yeux qui se sont mis en warning au bout de trois minutes chrono!! :-)<br /> <br /> La prochaine fois , il faudra sûrement écrire en rouge sur fond rouge pour mieux souligner les choses très importantes à voir en urgence!!<br /> <br /> Merci d'en prendre compte pour les lecteurs.
Répondre
M
Maurice
26/07/2021 14:08
En fait il faut taper <br /> lantivol.com<br /> Tout attaché et l'article date de février 21
Répondre
M
Maurice
26/07/2021 14:03
Faut quand même savoir que le site l'antivol est tenu par un ancien compagnon du maire <br /> Alors la faut le faire<br /> Regardez
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L
Lili
28/07/2021 09:31
Bonjour Maurice, <br /> <br /> Votre information concernant L'antivol est fausse. Le site n'est pas "tenu par un ancien compagnon du maire". <br /> Je vous renvoie à la page "Qui sommes-nous ?" qui donne toutes les informations sur ce collectif. <br /> Bonne journée.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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