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Vierzonitude

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La mairie de Foëcy estime que les mesures du passe sanitaire sont discriminatoires

Publié par vierzonitude sur 12 Août 2021, 11:23am

La mairie de Foëcy estime que les mesures du passe sanitaire sont discriminatoires

Dans un post, publié sur sa page facebook, la mairie de Foëcy annonce l'annulation de la foire d'automne prévue le dimanche 19 septembre, en ces termes : "Les mesures contraignantes et discriminatoires (notamment le dispositif de contrôle) imposées par la mise en place du pass sanitaire, nous obligent à annuler la foire d'automne programmée le dimanche 19 septembre."

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J
Jean Némar
12/08/2021 13:35
Et après on reprochera aux citoyens d'aller tout chercher sur Internet : habits, livres, jouets, nourriture, brocante, collection, etc.<br /> <br /> Si on ne peut plus aller dans une brocante sans le pass sanitaire ou allons-nous ? <br /> <br /> Il va s'agir que nous nous souvenions que la dernière fois qu'une catégorie de personnes était interdite de libre circulation et d'accès à certains endroits c'était en 1940, quoi que certains en disent c'est un fait historique réel et tangible !<br /> <br /> Il va être temps que le peuple se réveille...
Répondre
L
LoL
13/08/2021 11:40
Euh!! , sauf qu'en1940 le virus de la covid19 n'existait pas et celui-ci actuellement ne fait pas de distinction entre les individus comme à l'époque ,ici l'ancien petit vilain moustachu colérique ou pas,aurait quand même passé à de telles mesures sanitaires quoiqu'il en coûte!! :-))<br /> <br /> Et puis tripoter des objets manipulés par tous, et de les rapporter chez soi ,c'est pas vraiment une très bonne solution pour enrailler l'épidémie , non ?? :-)<br /> <br /> Vaut mieux que le peuple se réveille chez eux tous les jours, qu'une fois au cimetière non?? :-))
O
Oui
13/08/2021 09:17
Comparer les lois racistes anti-juives du régime de Vichy et le pass sanitaire est indécent et historiquement stupide. Le comble est que ce parallèle est souvent fait par l'extrême droite qui a une filiation avec ce régime politique honteux...

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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