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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Camions et deux roues dans le colimateur

Publié par vierzonitude sur 6 Octobre 2021, 12:34pm

Photo Z.M.

Photo Z.M.

"Depuis plusieurs semaines nous avons mis en place des contrôles routiers dans l’ensemble de la ville, notamment pour le contrôle des deux roues et des poids lourds", nous informe Zakaria Mouamir, le monsieur sécurité de la municipalité de Vierzon.

"Nous avons réalisé une vingtaine de contrôles depuis le début septembre et cela va s’intensifier. Notre objectif est de lutter contre les nuisances sonores des deux roues en centre-ville mais aussi du transit des Poids lourds dans notre ville."

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O
olivier
07/10/2021 07:56
Bravo, il était temps. Il y en a marre des scooters trafiqués. (qui font du wheeling en plus!)<br /> Ils devraient faire des contrôles aux abords des collèges et lycées, informer les jeunes de l'illégalité du bruit, faire un information avec les principaux et les proviseurs, puis deux semaines après, revenir et verbaliser tout ceux qui ne se sont pas mis en conformité.
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L
LoL
10/10/2021 11:12
Effectivement c'est une très bonne idée, mais encore à ce jour c'est plutôt de la "com" que de l'action au quotidien,car ce n'est pas avec 2 agents sur le terrain que les choses vont avancer rapidement en ce sens!!<br /> De plus ,il reste encore ceux sur les routes, qui ne se font pas toujours contrôler, y compris le brouhaha des accélérations des motos bruyantes en pleine ville et cela aux feux rouges ou stop, sur les ponts et en lignes droites et ne respectant même plus les 50km/h et le code de la route!! <br /> A mon avis c'est que de la poudre aux yeux comme toujours, rien ne changera définitivement, vous verrez!!
R
Robert
07/10/2021 06:36
Les vierzonnais n'ont toujours pas compris les vraies nuisances de cette plate forme logistique XXL ...ou alors ils ne veulent pas comprendre..
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G
gepatoutvu
06/10/2021 17:31
Dans Vierzon, ce sont des milliers de camions par jour qui passent dans nos rues en ne respectant pas les interdictions et demain ce sera pire encore avec la plateforme logistique xxl. Ce n'est pas qu'un problème de nuisances sonores. Faudrait quand même un peu se renseigner
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L
LoL
07/10/2021 10:26
@Patti, Eh oui!!, même les bagnoles bien garées du coin,serrent fortement du pot, et font une petite prière pour éviter de se faire griffer au passage par le nouveau chauffard lors des manœuvres hésitantes du Gugus qui se sent en pleine confiance!! :-))
P
Patti
06/10/2021 21:32
j'ai même vu un camion auto école dans les rue de Vierzon...en fait les futurs routiers apprennent à déroger le code de la route...
L
Léon
06/10/2021 15:55
Je ne sais pas où les contrôles ont été faits...mais route de Brinay...c'est toujours pareil...circulation importante de poids lourds....cela commence même à 4 heures du matin..
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L
LoL
07/10/2021 10:36
Et pourtant dans ce coin il y'a la sous-préfecture et la gendarmerie, allez comprendre quelque chose de logique là dedans pour y remédier rapidement!!<br /> <br /> Apparemment à 4h du matin, ça doit être trop matinale pour des contrôles routiers des camions et 16h trop tard ,je pense!! :-)
Â
Âne du Berry
06/10/2021 13:43
Et les trottinettes électriques on en parle aussi.<br /> À la sortie des écoles à 3 dessus, la nuit sans éclairage…..<br /> Dans quelques jours un ou plusieurs accidents va ou vont arriver.
Répondre
L
LoL
07/10/2021 10:17
Effectivement c'est aussi un gros problème ignoré à ce jour à Vierzon, mais bon ,à partir de16h30 tout le monde rentre apparemment paisiblement à la maison , et tous les autres "petits"problèmes de la nuit seront à revoir plus tard si ces messieurs/ dames y pensent à les inscrire sur le petit carnet des urgences afin que leurs autres collègues de la nationale y jettent un œil afin d'y remédier rapidement, ça serait bien de le faire au moins pour que cela avance bien en ce sens, non?? :-)<br /> <br /> Eh oui,à partir de 16h c'est tous les jours la récré dans certains quartiers de Vierzon et à pas d'heure , il suffit juste de tendre l'oreille et c'est tout!!

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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