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Vierzonitude

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Pour le maire de Vierzon, il n'y a pas d'opacité

Publié par vierzonitude sur 22 Octobre 2021, 16:45pm

Pour le maire de Vierzon, il n'y a pas d'opacité

Mary-Claude Grison, élu de l'opposition, a dénoncé, lors du conseil municipal qui s'est tenu jeudi, "une gouvernance opaque" de la majorité et même "un niveau d'opacité incroyable."

Ce à quoi, le maire de Vierzon a répondu, lors du conseil : "Il n’y a pas d’opacité, on ne décide pas entre amis, mais entre élus. Tous les élus ne sont pas mes amis et tous mes amis ne sont pas élus."

L'opposante Mary-Claude Grison dénonce une opacité incroyable - Vierzonitude

L'opposante Mary-Claude Grison dénonce une opacité incroyable - Vierzonitude

http://www.vierzonitude.fr/l-opposante-mary-claude-grison-denonce-une-opacite-incroyable

On avait compris que les élus du conseil municipal n'étaient pas des amis du maire, y compris les élus de la majorité entre eux, si l'on s'en réfère à la prise de bec entre un élu socialiste et Insoumis.

Apparemment, il est très compliqué, à Vierzon, de remettre en cause, les projets de la majorité, voire même d'en contester la légitimité. On a bien compris que les décisions se faisaient "entre élus" et que la démocratie citoyenne restait dans les limbes de ces mêmes élus pour que les dits citoyens ne viennent pas perturber les décisions.

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T
tenirbon
24/10/2021 08:15
On savait que ses opposants n'étaient pas ses amis mais qu'il les considèrent comme des ennemis !! Ils pourraient être simplement adversaires ou contradicteurs mais non ce sont les ennemis de la majorité et aux yeux de celle ci ils n'ont aucune légitimité
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J
JAUG
24/10/2021 19:59
Bon, des ennemis, le terme est un peu galvaudé, non ?<br /> Lors du conseil communautaire, ces "ennemis" ont voté comme un seul homme le fabuleux projet dit Virtuo. Cela dit, vu de loin, ils paraissaient endormis.... faut dire que la patronne n'était pas là. Des délibérations balançant l'argent publique à foison, manifestement, ça ne l'intéressait pas !<br /> Dure, dure, la démocratie.....
L
LoL
23/10/2021 15:25
Je pense que les Vierzonnais (es)auront un bel outil bien transparent pour y voir un plus clair en l'avenir dans cette histoire aveuglante , leur belle boule de cristal sans aucun défaut en fera bien l'affaire, il faudra juste y penser au bon moment!! :-))
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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