Dommage que le seul argument que je déchiffre dans les slogans et les affiches se résume à "MOI, MOI, MOI ...." mon corps , mon choix , ma liberté ! ... on à du mal à voir ou est l’intérêt du patient d'être au contact de personnels qui préfèrent s'exposer et faire prendre des risques supplémentaires aux patients qui les côtoient ! et cela vaut pour tous les personnels, des cuisines à l'entretien en passant bien évidemment par le personnel du bloc ..... que des syndicats puissent utiliser la situation pour organiser le désordre est irresponsable ! syndicats qui ont oublié que si certains agents sont suspendus malgré le fait qu'ils soient vaccinés ....ils se sont pour avoir obéi au mot d'ordre des syndicats de ne pas communiquer leur statut à la direction , pourtant les autres vaccinations obligatoires des personnels ne semble pas poser question non ? la logique antivax explique beaucoup de chose ...et d'après l'actualité y-compris l'impensable et même jusqu'au recours aux menaces, violences verbales, et puis d'ailleurs à quand les sabotages ? d'autres ne se gênent pas pour passer à l'action ailleurs https://www.lematin.ch/story/antivax-des-actions-de-sabotage-a-lhopital-377973977922<br />
En attendant ce sont bien les manifestants et les syndicats opposés aux mesures sanitaires qui compromettent le fonctionnement des services , soit en refusant le vaccin , soit en refusant de communiquer son statut vaccinal !<br />
L'attitude de l'état, des ARS,et directions semble étrangement conciliante face à des comportements anti-sociaux, pourtant on voie bien quelques problèmes abordés dans les actualités et vite évacués ... de QR code falsifiés,ou de vrais QR code ...mais sur des vaccinations fictives, d'arrêts maladie opportunistes et surtout de complaisance, il y à de quoi se poser des questions sur nos Hôpitaux et sur les réelles motivations de certains personnels à exercer leurs métiers , par mi les" héros" y aurait-il des imposteurs ?
Eh ben , c'est pour quand la troisième piquouze obligatoire pour refaire travailler à plein régime les p'tits labos de la finance!! :-)<br />
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Au bout de 10 une gratuite, mieux que chez Domino!! ;-)
Les numerus clausus de Juppé 95 nous privent de médecins et les restrictions budgetaires des gouvernements successifs laissent notre santé en manque de force. <br />
Mais ces affiches anti pass, anti vaccin ne sont guère plus logiques. Quand on est au contact d'un public et encore plus d'un public fragile, il est logique de faire les vaccins. Le reste c'est du militantisme excessif, des millions de doses ont été faites. À un moment, il faut arrêter d'inventer de pseudos revendications de liberté grandiloquentes.
Les premiers limitations du nombre de médecins datent de 1971. Le numerus clausus est mis en place sous le ministère de Simone Weil par Claude Got en 1979
P
Phénix
06/10/2021 17:49
On apprend la sinistre comédie de la saturation hospitalière alors que des milliers de lits ont été fermés cyniquement depuis 2020.<br />
Notre système de santé est morcelé pour être vendu aux plus offrants. Aujourd’hui on nous oblige à nous vacciner sinon c’est une mise à pied avec perte de salaire. <br />
C’est soumission ou transgression, je n’ai vraiment plus le sentiment d’être en démocratie Mais tout va bien nous sommes en Macronie
Malgré la crise dite de la Covid, le gouvernement a fermé 1800 lits de mars 2020 à juin 1021. Aujourd’hui, il met 20 000 hospitaliers sur le carreau. Ce ne sont pas de bons remèdes pour soigner l’hôpital qui en a bien besoin
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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