Entre une galerie d'art et une pharmacie, voyons de quel côté penche la communauté de communes... Ah oui, la pharmacie ! Lancé en grande pompe avec la venue ministérielle d'Edouard Philippe à Vierzon, le dispositif Coeur de ville montrerait-il ses limites ? On sait que ce dispositif permet à des commerces, pendant deux ans, de payer des loyers défiant toute concurrence pour lancer leur activité. Cela a permis d'ouvrir des boutiques rue Joffre et avenue de la République. Très bien.
Mais, après l'effet d'annonce, l'idée est de pérenniser ces enseignes. Le but n'est pas de dire grâce à nous élus, des commerces se sont ouverts et quand ils ferment, on s'en lave les mains. Alors, oui, les 1.800 euros réclamés à un commerce de la rue Joffre ne pèse pas lourd au regard des subventions que distribue la communauté de communes aux entreprises.
Prenons juste un extrait du post des élus insoumis de Vierzon qui en octobre dernier faisait remarquer ce ci : "Pourquoi a-t-on donné près de 385.000 euros de subventions à des entreprises depuis le début d'année ? Pourquoi en donne-t-on à l'entreprise Koyo qui réalise des chiffres d'affaires importants et dont la maison mère, JTEKT, réalise elle 11 milliards d'euros de chiffre d'affaire dans le monde et se permet le luxe de supprimer des emplois sur un de ses sites à Irigny (69) ?"
Alors oui, 1.800 euros au regard de 385.000 euros et qui plus est pour un commerce... Maintenant que nous avons posé les différents axes du problème, à vous de vous faire une opinion...