Les publi-reportages sur Vierzon pullulent dans la pesse nationale. Après le léchage de pompe du magazine Challenges qui prétend avec le plus grand sérieux journalistique du monde que Vierzon est "en pleine effervescence", voilà que Paris-Match découvre... les sociétés d'économie mixte !
C'est autrement plus sérieux que la collaboratrice en maillot de bain de Zemmour, d'où cette sensation que Paris-Match découvre la lune. "Vierzon au chevet de son centre-ville", lit-on. De 2008 à 2018, date à laquelle la ville a signé un juteux contrat avec l'Etat, la municipalité ne levait pas le petit doigt pour aider les commerces.
Il n'y a qu'à voir dans l'état qu'elle a laissé la rue Joffre. Il n'y a qu'à voir aussi de quelle façon, elle rabrouait Vierzonitude quand ce blog dénonçait l'abandon du commerce par cette ville et attirait les médias nationaux beaucoup moins caressants que Challenges et Paris-Match.
Mains maintenant que l'Etat déverse des brouettes d'argent public pour que des commerces rouvrent, nos élus font coucou au balcon, pour montrer que tout ça c'est grâce à eux. C'est vrai que vu de la capsule de Thomas Pesquet et vu des pavés de la rue Joffre, on n'a pas le même point de vue. Alors c'est bien joli ces publi-reportages, mais il faudrait quand même regarder la ville à hauteur d'habitants. Et là, c'est autre chose...