Un membre du PCF du Cher s'offusque, dans un édito du journal communiste 18, que des milliardaires possèdent des journaux. Et évidemment, les journalistes seraient aux ordres, le doigt sur la couture du pantalon, complices de la droite et de l'extrême-droite. Le Parti communiste aimerait sans doute que les journaux, comme le sien, c'est-à-dire l'Humanité, soit dirigé par un homme politique, sacré mélange des genres.
Ainsi, on apprend sur les réseaux sociaux, que "Fabien Gay nouveau directeur de l'Humanité et sénateur, viendra le 14 décembre à Vierzon pour débattre salle Madeleine Sologne sur le thème : "Tout augmente sauf les salaires, pensions et allocations ! Pourquoi et comment augmenter le pouvoir d'achat." En quoi un journal aux mains d'un sénateur est moins scandaleux qu'un journal aux mains d'un milliardaire ?
Les journalistes obéiraient donc aveuglément à un patron de presse aux poches pleines et moins à un sénateur dont les émoluments sont loin d'être ceux d'un smicard. Deux poids, deux mesures. Pour le P.C, la collusion presse-politique est une saine activité que la collusion presse-patron milliardaire est forcément à jeter aux chiens.
On sait que l'Humanité est avant tout un journal d'opinion, sinon comment justifier qu'un sénateur communiste en soit le directeur. Et quand pense qu'on reproche à Vierzonitude d'avoir des opinions, c'est vrai, très très différentes de celles de nos amis communistes. Imaginons que Libé soit dirigé par un sénateur de gauche, que le Figaro soit dirigé par un cacique de droite ? On les entendrait les camarades.
Pour Noël, Vierzonitude est heureux de leur offrir un balai pour nettoyer devant leurs portes.