Vous avez entendu parler des comités des "Jours heureux", de soutiens et d'initiatives pour la candidature de Fabien Roussel. Dans le dernier numéro de 18, la feuille de chou hebdomadaire des communistes du Cher rappelle que "ces comités, appelés à se constituer partout en France, font référence au programmer du Conseil National de la Résistance dont les forces unies ont voulu inventer un après-guerre aux couleurs de la dignité sociale.../... Ce qui a été lancé en 1943 au nez et à la barbe de l'occupant nazi et appliqué à la Libération (la sécurité sociale par exemple) alors que la France sortait exsangue de l'occupation et des destructions de la deuxième guerre mondiale, pourquoi cela ne serait-il pas possible aujourd'hui ?"
Jean-Claude Sandrier, ex-député communiste et ancien président de la communauté de communes de Vierzon en reprend la philosophie, dans ce même numéro : "le vote pour Fabien Roussel, écrit-il, est, je le pense, le seul à gauche aujourd'hui, à pouvoir pousser la porte d'un autre avenir. Un avenir dans le prolongement de celui imaginé par les Résistants, en plein milieu de l'occupation nazie : le Défi des jours heureux."
Nous devons donc comprendre que les comités des Jours heureux découlent du défi des jours heureux, en pleine occupation nazie. La comparaison paraît osée. Notre société a beau développer des idées extrémistes, véhiculées par Marine Le Pen ou Eric Zemmour, nous sommes toutefois loin de la situation d'une occupation nazie dans laquelle il faudrait développer ce genre d'initiatives. Et si le P.C.F en 2021 était capable de ces jours heureux, ça se saurait. A Vierzon en priorité... A moins de comparer notre actuelle démocratie à un régime totalitaire...
Et pourquoi cela ne serait-il pas, possible aujourd'hui ? Peut-être parce que depuis la sécurité sociale, le Parti communiste n'a rien crée d'autres, faute d'être au pouvoir. Et que pour une campagne des présidentielles en 2021, ils réutilisent ce qu'ils avaient employé en 1943, en pleine occupation nazie. Et que, si cet amalgame avait été utilisé par d'autres que les camarades, ils s'en seraient sans doute offusqués.