On se souvient qu'en mars dernier, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, devait passer par Vierzon et notamment le commissariat pour annoncer un renfort d'effectifs. Mais le maire de Vierzon et le ministre de l'intérieur s'étaient pris la tête et du coup, le ministre de l'intérieur avait évité Vierzon.
Il faut dire que lorsqu'une personnalité politique qui n'est pas du même bord que le maire, il y a un caillou dans la chaussure. ce fut le cas avec Gérald Darmanin, ce fut aussi le cas avec plusieurs secrétaires d'Etat féminines qui étaient venues les unes à la suite des autres et qualifiées élégamment de bal des débutantes.
Alors, on se dit que la visite prévue à Vierzon par Emmanuel Macron n'est peut-être pas gagné d'avance. Le président pourrait encore ne pas voir Vierzon, comme Jacques Brel qui ne l'a vu qu'en chanson, selon la légende.
On ne sait jamais, un mot plus haut que l'autre est si vite arrivé, une blague mal comprise, une vexation et hop. Bon, rien de tout avec la visite en 2018 du premier ministre Edouard Philippe, il venait déverser des tombereaux de financements sur la ville, pas le moment qu'il reparte avec le magot.
Va-t-on ainsi trembler jusqu'au dernier moment ? Guetter les signes négatifs et positifs d'une visite présidentielle qui ne sont pas monnaie courante dans la seconde ville du Cher. Foulera t-il alors le bitume de l'avenue de la République et le sol poussiéreux du B3 de la Société Française ? On croise les doigts...