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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Quand le Figaro parle du ravage de la drogue à... Vierzon

Publié par vierzonitude sur 12 Février 2022, 18:58pm

Le Figaro a consacré un article intitulé : Dans le Cher, les ravages de la drogue en zone rurale. On attend que les élus envoient une lettre au rédacteur en chef comme certains osent le faire quand un article sur un quartier de Vierzon évoque des vérités qu'ils ne veulent pas lire... Ils se reconnaitront.

"Le camping-car ralentit sur un parking désert. C’est un véhicule gris sans logo, ni inscription. Il faut être discret. Dans ce genre de petites villes, les bruits courent vite. Vierzon : 29.000 habitants. Sancoins : 3000 habitants. Sancerre, c’est même un petit village, à peine plus grand qu’un hameau : 1300 âmes, parfois plus au printemps et à l’été, lorsque viennent les touristes viticoles. Pas de grandes tours, ni de points de deal visibles. La drogue dure y est pourtant une réalité, dissimulée dans le secret des foyers", écrit le Figaro.

"À la lisière de Vierzon, l’équipe se dirige vers quelques petits immeubles bas qui entourent le centre-ville. Ils ont rendez-vous avec Francis, qui vient échanger sa benne à seringues usagées contre du matériel propre et stérile. Francis a 36 ans dont deux de sobriété, après une décennie à se piquer à l’héroïne. Accompagné par le Caarud depuis plusieurs années, il est désormais sous traitement de substitution, le Subutex. Ne reste plus que l'addiction à l'injection : se défaire du geste est presque aussi compliqué que renoncer au produit."

Le Figaro poursuit : "Lui qui aime lire, surtout de la sociologie et les romans de Bernard Werber, raconte une autre histoire de la drogue rurale, une jeunesse faite d’expérimentations en tous genres, un cadre presque bucolique, dans un tout petit village près de Vierzon. «Il n’y avait pas grand-chose de sordide, au début. Pas de dealer, pas de bagarres, pas de point de deal», se souvient Francis. Simplement une petite plage de sable près d’une rivière, une bande d’une vingtaine de jeunes, les premiers joints d’abord, qui cèdent la place à l'ecstasy, puis à l’héroïne.

« Mes premières fois, c’était dans la nature. Ne vous y trompez pas, il y a énormément de drogues à la campagne. Mais c’était bon enfant, les mecs ne coupaient pas les produits avec des saloperies, rien à voir avec la consommation en ville.» Si la plupart ont arrêté avec l’âge, Francis a commencé à traîner à Vierzon et est devenu addict, sans crier gare. «Un jour, j’étais dehors en plein soleil avec ma parka. Je grelottais. Un copain m’a tapé dans le dos et m’a dit «imbécile, tu es en manque». Depuis, la drogue lui a pris au moins deux amis par an."

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L
Le Forum République érigé sur un canal bétonné est hélas le triste emblème d'un énorme ratage. Je m'interroge souvent : comment un lieu finalement assez modeste en surface peut-il concentrer autant d'insécurité et de trafics au vu et au su de tous ? Car ce n'est pas par hasard si le Figaro a retenu un mur sans âme du Forum République de Vierzon pour illustrer son sujet sur la drogue dans les petites villes françaises. Ce n'est pas par hasard non plus si cette association départementale d'aide aux toxicomanes a choisi ce lieu pour y stationner régulièrement son fourgon et donner rendez-vous aux personnes qu'elle accompagne. La drogue y a en effet pignon sur rue !<br /> Le Forum République est un espace que j'évite autant que possible, d'autant plus à l'heure où les commerces sont fermés. Sa prolongation en plein Nord par la rue du 11 novembre qui ne voit jamais le soleil est sinistre.<br /> Cet ensemble est l'une des dernières initiatives de la municipalité MICOURAUD qui s'est terminée en 1990. L'actuel président de la communauté de communes était déjà très investi (3e adjoint) depuis 1977 dans cette aventure qui faisait la une des journaux municipaux. On aimerait l'entendre quarante ans plus tard sur ce bilan catastrophique qu'on traîne comme un boulet. Il aurait même dû depuis longtemps en tirer les conséquences avant de se faufiler sans discontinuité depuis 1977 dans les listes électorales régionales ou municipales pour y récupérer des mandats qui sont aux permanents communistes ce que les dividendes sont aux capitalistes. (Cette comparaison devrait être comprise des sympathisants du Parti. Un mandat est d'ailleurs plus rémunérateur car il n'y a aucun risque de perte en capital. Ouh le vilain mot !)<br /> Continuer à investir en 2022 sur ce canal bétonné est un déni de la réalité. La vétusté de la bibliothèque Paul-Eluard offrait l'opportunité de reconstruire la médiathèque ailleurs et sans contraintes de l'existant. Eh bien non ! On continue ! Pauvre ville ! Elle n'a pas fini d'illustrer la sinistrose des sujets ad hoc du Figaro, du Monde, ou de Libé.
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O
Un triste constat auquel il n'y a rien à ajouter, tout est dit. La seule solution à terme : raser ce qui a été construit sur l'ancien canal.

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