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Vierzonitude

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Et maintenant, qui aux législatives sur la deuxième circonscription ?

Publié par vierzonitude sur 12 Avril 2022, 10:05am

Et maintenant, qui aux législatives sur la deuxième circonscription ?

La députée Modem, Nadia Essayan, candidate de la majorité présidentielle, sera-t-elle la seule Vierzonnaise à concourir pour un nouveau mandat ? Qui, sur la deuxième circonscription ? Le candidat de la droite ne peut pas capitaliser sur le score de Valérie Pécresse. Nadia Essayan, si la dynamique macroniste ne lui fait pas défaut, peut espérer rempiler.

Du côté des communistes, le maire de Vierzon ira-t-il ? Vaste question ? Va-t-il proposer, après avoir tendu la main lors des dernières municipales à la République en Marche avant de rejoindre ses troupes opposées à ce tour de main, une candidature de rassemblement à gauche ? On pourrait imaginer, vu le piètre score du P.S et du P.C que le maire de Vierzon incarne une candidature à gauche, rassemblant le P.S, le P.C, les Verts et LFI ?

Mais le Parti socialiste va vouloir engager un candidat, ne serait-ce que pour toucher les deniers publics de chaque voix, même peu nombreuse, si utile au trésor de guerre du Parti en déliquescence. Et il y a va aussi du prestige de la marque !

Mais la France insoumise ne va-t-elle pas, de son côté dégainer un candidat, issu des rangs vierzonnais. Thibault Lhonneur, élu vierzonnais, qui a géré la campagne mélenchoniste sur le terrain local, pourrait remplir ce rôle. Et représenter en même, la candidature des verts puisque l'unique élue des Verts et LFI font front commun, au conseil municipal, tous deux alliés contre le projet communiste de plateforme géante sur le parc technologique ?

Enfin, y-aura-t-il une candidature Rassemblement national ? Avec le score de Marine Le Pen dans la deuxième circonscription, 27,97% devant Emmanuel Macron 26,19%, ce serait étonnant qu'aucune figure, même inconnue, ne vienne ramasser la mise.

Bien sûr, les élections législatives ne sont pas les élections présidentielles et encore moins les élections locales. On sait que le territoire du Parti communiste se rétrécit de plus en plus et la victoire de Nadia Essayan, en 2017, a refroidi les ardeurs de la gauche. La deuxième circonscription est-elle re-prenable par la gauche ? Et laquelle ? Est-elle prenable par le Rassemblement national ? 

Pour l'instant, le flou sur les candidatures ne masque pas le flou de la situation politique en pleine décomposition ou recomposition, tout dépend où l'on se place. Tout devrait s'éclaircir au lendemain du second tour des présidentielles.

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Les fachos pas fâchés, ah ben si en fait, ils sont fâchés
Non à la politique, oui à la poétique !
Commenter cet article
T
tenirbon
15/04/2022 09:02
Bloc bourgeois contre bloc populaire, on se croirait revenu au 19ème siècle !!
Répondre
J
Jacqueline
14/04/2022 20:03
Les écoutes pas Thibaud <br /> Présente toi tu est capable !!!!!<br /> Regarde Ruffin !!!!
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A
aouf
12/04/2022 19:54
Étant donné certains excès de lyrisme et quelques prétentions dans ses propos, le sieur Thibaud n'est pas forcément pire, mais il ne saurait se targuer d'être le meilleur.
Répondre
M
Maurice
12/04/2022 17:30
il faut absolument que le petit Thibaud se présente à la députation<br /> Pour faire claquer le bec au maire !!!et l'emporter face à Essayan<br /> il gagnera c'est sur <br /> Et de toute façon a un moment donné avec le maire va ne fonctionnera plus donc autant partir tout de suite <br /> Va y gamin écoute le vieux maurice
Répondre
O
Oui
13/04/2022 10:12
Le meilleur moyen de marginaliser un peu plus Vierzon s'il est élu !

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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