L'opposition Vierzon 2020, issue de la liste de Christophe Doré, va certainement encore ne pas aimer cette chronique. Peu importe, elle l'aura cherchée. Ce groupe d'opposants, nous apprend la presse, enregistre sa sixième démission.
On sait d'ores et déjà que cette opposition-là avait démissionné après sa défaite. Et que, quand bien même, il faut concilier vie personnelle, professionnelle avec son mandat de conseiller municipal d'opposition, on a la défense de sa ville chevillée au corps ou pas. Si l'on se présente dans l'unique espoir de guigner le siège dont on rêve, il faut aussi cultiver l'art de la défaite et de la patience.
Depuis 2008, la vie politique vierzonnaise souffre d'une absence d'opposition porteuse à la fois, comme son nom l'indique, d'une opposition et de propositions. Il n'existe aucune alternative, les conseils municipaux ressemblent à des jets de guimauve et la majorité n'est pas gênée aux entournures par la pertinence de ceux qui sont censés la combattre.
Pas étonnant, partant de ce postulat, que depuis 2008, la gauche vierzonnaise roule sur un boulevard. Pourtant, il y a à dire. Et personne ne dit rien. La vie politique vierzonnaise a un encéphalogramme plat. On n'en parle uniquement lors des conseils municipaux et des conseils communautaires où tout est déjà ficelé.
Le travail des commissions, dans lesquelles siègent les élus de l'opposition, devraient servir d'alerte. Rappelons qu'à Vierzon, aux dernières élections, seulement 3.591 Vierzonnais ont voté pour la majorité actuelle sur 18.046 inscrits, ce qui signifie qu'environ 14.000 Vierzonnais sont potentiellement pas d'accord avec la majorité. Et personne pour rendre la tête de cette armée ! Ah si... Vierzonitude, le blog que personne ne lit mais dont tout le monde parle. Opposition comme majorité. Et des milliers de lecteurs. Vivement 2026.