Le communisme comme le socialiste du Cher est désormais concentré à Vierzon. Le secrétaire fédéral, élu vierzonnais, Zakaria Mouamir, nous livre dans la presse, une analyse qui sent l'urgence. Le secrétaire veut "une rupture nette", dommage de ne pas y avoir pensé avant, quand le P.S se croyait intouchable. "Il faut changer les habitudes d'un parti centralisé". Hou, l'élu vierzonnais va se retrouver dehors s'il continue !
"Mettre les militants au cœur de la refondation du parti". Ah, bon il reste des militants ? (138 sur 300 en 2017). Et quand y'a le feu, on refonde, en général on change le nom, on bouge les meubles mais le fond reste le même.
Le secrétaire fédéral s'est aperçu que les jeunes votaient Mélenchon et Le Pen, "il faut se poser des questions." Oui, il faut surtout se poser la question de savoir pourquoi une ville détenue par la gauche depuis 2008, met Marine Le Pen en tête ? Mais, évidemment, les Socialistes n'y sont pour rien. Des élections et des élections qu'on met les élus en garde contre la montée de l'extrême-droite à Vierzon. Mais tant que ça sert la gauche...
"Le parti n'a pas assez travaillé depuis 2017. Il faut réinvestir les questions écologique, sociale, de sécurité." Non, sans blague ? Et toutes ces questions-là, le P.S ne l'a pas vu venir ou n'a pas voulu le voir venir ? Le secrétaire fédéral rejette l'idée de reconstruire le P.S autour de Mélenchon.
Philippe Fournié, maire-adjoint de Vierzon et vice-président de la région, le dit : "on est devenu un parti de collectivités". Faut dire que ça met à l'abri du besoin. "On est un parti d'élus, il faut redevenir un parti populaire." Faut dire qu'avec Anne Hidalgo, tout est devenue d'un coup plus populaire... On regretterait presque le socialisme à la Jean Rousseau de 1981..."
Philippe Fournié l'affirme, il faut "arrêter d'être à la remorque des autres." Si le P.S avait le courage de ses idées, à Vierzon, il ne serait pas à la remorque du P.C qui lui dicte ses vues. Mais...