Le post intitulé "Vierzon désormais plus facho que fâchée", après que les électeurs vierzonnais aient placé Marine Le Pen en tête, a fortement déplu... aux fachos pas fâchés. Etonnant que certains découvrent que Vierzonitude est anti-Le Pen ! Etonnant aussi que certains s'offusquent du mot "facho". Mais, la préférence nationale, ne serait-ce que cela, qui aliène l'égalité qui figure au fronton des mairies, justifie ce terme. Sans compter l'héritage du père légué à la fille, et voilà comment elle ripoline son image tout en ayant en tête son programme. "L'élection de Marine Le Pen à la présidence de la République constituerait une agression contre l'Etat de droit", écrit Le Monde dans son édition du 12 avril. Content que le quotidien de référence se rallie à la cause de Vierzonitude.
On passera sur le commentaires du style "c'est celui qui dit qu'y est !", trop facile. Personne ne peut voter l'extrême-droite (même ce terme on ne peut pas l'utiliser) sans savoir pour qui il vote. Souvent, comme argument, on oppose aux partis leur passé. C'est le cas du Parti communiste et tous ces morts dans son sillage en URSS. Or, il ne faudrait pas rappeler le passé plus que sulfureux du Rassemblement national ? Allons, messieurs-dames, il faut assumer son vote !
Charlie-Hebdo, ce torchon d'extrême-gauche (on les entend d'ici les Lepenistes bon teint) avait proposé d'interdire à l'époque le Front national. Normal, à force de dire que ce parti n'est pas républicain, il faut bien assumer ses dires. Il ne l'a pas été. Force est de constater que, depuis, la bête a grandi. Le "péril" écrit encore Le Monde, ce torchon de gauchistes, n'est-ce pas, pensent si fort les Lépenistes, galvanisés par le score de leur candidate.
Donc, si les fachos pas forcément fâchés sont réellement fâchés, tant pis. Qu'ils réagissent, tant mieux. Cela fait partie de la démocratie. Si les électeurs de Le Pen aiment la préférence nationale, le nationalisme aigre, la fermeture des frontières, le retour du franc et le poujadisme de son créateur, les mauvaises fréquentations de la candidate et le fait qu'elle nie la catastrophe climatique, tant mieux pour eux, ça doit leur faire un sujet de conversation à table.
En attendant, et tant qu'elle n'est pas élue, Vierzonitude dit ce qu'il pense comme les électeurs l'ont fait dans les urnes. Le Rassemblement national, même avec des rubans roses autour et des nœuds dans son racisme, restera le Rassemblement national auquel Vierzonitude ne s'habituera jamais. Même pas élue et déjà les électeurs de Le Pen veulent interdire des mots. Qu'est-ce que ce sera si elle accède au pouvoir ? On le dit ou pas ? Ah mais non, voyons, le R.N est un parti respectable puisqu'il n'y a pas de fachos qui votent pour lui.