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Vierzonitude

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Législatives : la Nupes pour renoncer aux projets d'entrepôts géants, ah mince....

Publié par vierzonitude sur 30 Mai 2022, 10:05am

Législatives : la Nupes pour renoncer aux projets d'entrepôts géants, ah mince....

Dans retour vers le futur, Doc est souvent en plein paradoxe temporel. Le maire de Vierzon, candidat de la Nouvelle union populaire écologique et sociale est en plein paradoxe tout court. On verra comment il va défendre le programme, à lire en intégralité ci-dessous.

Le programme - Site officiel

Le programme - Site officiel

Le programme partagé de gouvernement ici présenté est le fruit d'un travail collectif associant plusieurs organisations politiques, sur la base de programmes

https://nupes-2022.fr/le-programme/

Au chapitre "Ecologie, biodiversité, climat, biens communs et énergie", ont lit ceci : "Sauver l’écosystème et la biodiversité. Stopper l’étalement urbain : renoncer aux grands projets d’infrastructures inutiles et écologiquement néfastes et aux projets d’entrepôts géants, rapprocher les bassins de vie et les bassins d’emploi, planifier le développement urbain et économique en fonction de l’impératif de maintien de la biodiversité et de lutte contre l’artificialisation."

Ah mince, stopper l'étalement urbain, c'est tout l'inverse de la politique de François Dumon, président de la communauté de communes de Vierzon. C'est pour cette raison que le maire de Vierzon veut prendre sa place, pour stopper l'étalement urbain... Ben non, non plus. Cela ne marchera pas. Car le maire ne va "renoncer aux projets d’entrepôts géants" qu'il nourrit avec son suppléant Yvon Beuchon, le maire de la Chapelle Saint-Ursin. On comprend pourquoi la France insoumise et les Verts fulminent d'être représentés par un bétonneur en chef.

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L
Lev
05/06/2022 07:57
Il est normal que le copain de bistrot de Macron, lorsque celui-là est de passage à Vierzon, ne va pas revenir en arrière sur sa vision néolibérale conservatrice : financement d’écoles privées, destruction de l’environnement, destruction des conditions de travail…<br /> Comme il y a Festival du film de demain, Vierzon c’est le libéralisme de demain !
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T
tenirbon
23/05/2022 19:10
Oui mais ça c'est le programme de Melenchon et de LFI, notre bon maire est communiste il nous le rappelle régulièrement et n'a donc rien à voir avec tout cela !!! <br /> Il ne voit la Nupes que comme un tremplin pour se faire élire <br /> Plus dure sera la chute... la sienne s'il est battu et celle de ses soutiens s'il est élu
Répondre
C
Charlotte
23/05/2022 17:06
Les Dupont et Dupont du bétonnage massif de la circonscription n’ ont certainement pas dû lire l’ intégralité du programme. Ou bien alors ils n’ ont pas dû le signer. C’ est comme un contrat d’ assurance, on ne lit jamais tout, sauf quand l’ accident arrive. <br /> Alors, voter pour des gens qui ne savent même pas lire un contrat..... c’ est un risque que les écologistes insoumis de Vierzon et du Cher ne voudront pas courrir.
Répondre
J
JAUG
30/05/2022 11:23
On a le choix entre voter pour un candidat des jours heureux (comme à Vierzon) ou pour un soutien du programme de NUPES. De quoi devenir schrizo !<br /> Que préférez-vous : un député ardent défenseur du lobbies des logisticiens (ceux qui ont signé la charte de bonne conduit de M. MACRON) ou un nouveau président de la ComCom (normal que M. DUMON par en retraite, non ?) qui pourra aisément poursuivre le travail de sape de l'environnement à Vierzon ? Cruel dilemme, non ?<br /> Combien de temps faudra-t-il attendre pour sortir de cette absence de perspective ?

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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