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Vierzonitude

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Législatives : 3.265 voix pour la Nupes à Vierzon sur 17.563 inscrits

Publié par vierzonitude sur 13 Juin 2022, 12:01pm

Législatives : 3.265 voix pour la Nupes à Vierzon sur 17.563 inscrits
plébiscite

3.265 voix sur... 17.563 inscrits à Vierzon. C'est moins que les 3.591 voix obtenues par la liste du maire-candidat aux législatives en mars 2020, avec une abstention plus forte (58,88%) que dimanche dernier (55,32%). A Vierzon, c'est loin d'être un plébiscite, tout juste une routine. L'électorat communiste et de la gauche se situe à cet étiage, 3200-3500 voix pas plus. Mais il se déplace pour voter. Le Rassemblement national termine deuxième avec 1593 voix, 15 de plus que pour la députée sortante. Vierzon confirme ainsi son choix idéologique : un P.C faible au regard des inscrits et un Rassemblement national qui s'est installé durablement.

La candidate est une illutsre inconnue, parachutée de Saint-Bouize jusqu'à Vierzon. Sans accroche locale. Mais pourtant, elle élimine la députée élue en 2017 et enfonce Vierzon dans l'extrémisme de droite. On parle de légitimité comme l'opposition actuelle en parlait d'Emmanuel Macron ? 3265 voix sur 17.563 inscrits, ça ressemble à une respiration artificielle....

 

Législatives : 3.265 voix pour la Nupes à Vierzon sur 17.563 inscrits
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M
Maurice
13/06/2022 16:48
Quand on regarde les résultats du maire c'est dans son quartier du tunnel château où il fait le plus mauvais score !!!!!!!
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L
Lev
13/06/2022 14:05
C’est difficile de mobiliser les citoyens quand on est candidat ou candidate et qu’on confond le rôle d’un député et celui d’un élu local, maire ou conseiller général.<br /> Dans un cas, il s’agit de participer à la gestion locale, dans l’autre il s’agit de doter le pays de la loi et d’organiser la vie sociale.<br /> Les candidats ont passé leur temps à vanter leur bilan local. Les citoyens ne sont pas idiots, pourquoi se déplacer pour des candidats qui ne se prononcent pas sur leurs choix à venir ?<br /> Il n’y a pas eu de débats, il n’y a pas d’électeurs.
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J
JAUG
13/06/2022 15:58
Une élection totalement démonétisée depuis le passage au quinquennat et la modification des dates d'élections,<br /> Des députés en véritables godillots du gouvernement,<br /> Une présidence verticale qui maîtrise seule l'agenda du gouvernement et qui trouve son salut dans les sociétés de conseil franco-anglo-saxonnes,<br /> La disparition du dialogue sociale et des tiers citoyens en parallèle avec la réduction des fonctionnaires,<br /> Le triangle amoureux entre les politiques, les hauts fonctionnaires et les entreprises,<br /> Les entourloupes fiscales pour réduire les impôts des plus hauts revenus,<br /> ...... vous en voulez d'autres ?<br /> On peut toujours critiquer les abstentionnistes, ça évite de regarder sous le tapis !
A
Abstentionniste
13/06/2022 13:47
C'est effectivement cela, le véritable enseignement de ces élections : l'abstention massive. Nicolas Sansu se félicite d'être en tête... Mais 18,5 % des inscrits sur Vierzon, c'est ridicule (tout comme était ridicule son score lors de l'élection municipale). L'écrasante majorité de la population ne vote plus. Ces gens-là (NUPES, Ensemble, RN, LR, et tutti quanti) vont prétendre faire les lois au nom du peuple, mais ils sont illégitimes. Ils ne représentent qu'une minorité infime. Cela pose un léger problème démocratique... Le peuple désavoue ceux qui sont censés les représenter, s'en détourne toujours davantage.
Répondre
T
tenirbon
13/06/2022 13:10
Après "Vierzon la ville en action" nous avons droit à "Vierzon l'inaction "
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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