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Vierzonitude

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Législatives dans la 2è circo : le meilleur et le pire des scénarios

Publié par vierzonitude sur 14 Juin 2022, 10:02am

Législatives dans la 2è circo : le meilleur et le pire des scénarios

C'est le meilleur des scénarios pour le candidat de la Nupes, maire de Vierzon. C'est le pire scénario pour les électeurs. A moins d'une catastrophe dans les urnes, Nicolas Sansu est certain d'être élu dimanche prochain, face à la candidate du Rassemblement national. Avec cette crainte toutefois, que l'abstention, devant une telle absence d'enjeu, n'explose, notamment dans la deuxième circonscription. En se méfiant toutefois d'une illustre inconnue parachutée qui est tout de même parvenue à se hisser au second tour, et à sortir la députée élue en 2017.

Sans minimiser le danger démocratique que représenterait l'élection d'une députée RN dans la deuxième circonscriptin (mais ailleurs également), les électeurs ont l'impression de revivre un scénario connu. En 2012, le candidat-maire de Vierzon s'était retrouvé tout seul au second tour des législatives, après le retrait de la candidate socialiste, au nom ,d'on ne sait quel accord, le candidat de gauche le moins bien placé cédait sa place à celui qui était en tête. Déni de démocratie avait hurlé un petit grouype de Vierzonnais réuni osus la bannière des Dépités de la République.

Là, il s'agit d'éviter à cette circonscription d'élire une députée RN. Même si, rappelons-le encore, le danger n'est pas à nos portes. On entend les camarades hurler d'ici, comme quoi ce blog s'était positionné aux présidentielles, contre le Rassemblement national. Ce positionnement n'a pas bougé. Même si, chacun le sait qui peut lire Vierzonitude, les positions du canaidat-maire de Vierzon sont à l'opposé de celles de ce blog, le contraire vaut aussi. Pourtant, le reflexe républicain prévaut, et le bon sens également. Mais, combien de fois a-t-on entendu de la part de la gauche, cette absence d'enjeu entre le président de la République et le Rassemblement national ?

Allant jusqu'à douter que ce duel avait été monté de toutes pièces. On peut dire la même chose du duel RN/Nupes dans la second, sauf que là, les camarades vont vociférer. Rendolns nous à l'é"vidence : on sait très bien que la Nupes, LFI et Parti communiste en tête ont cet art de la mauvaise foi et que ce qui vaut pour leurs adversaires, ne vauit pas pour eux qiuand ils se retrouvent dans une position similaire.

La preuve : en 2017, ils ont hurlé au manque de légitimoité de l'élection d'Emmanuel Macron. Mais en 2020, combien de Vierzonnais ont voté (très peu) pour la liste du canaidat-maire de Vierzon qui abandonne son mandat en route pour les ors de l'assemblée nationale ? DE deux choses l;'une : ou le candidat-maire de Vierzon est élu dans une majhorité NUpes et on verra s'il se plie à l'accord, ou il est élu dans l'opposition, ce qui viendrait à conclure qu'il ne servira à rien. Comme il l'a dit, lui et les siens, de la députée battue dès lors qu'elle était dans la majorité. Ce qui vaut pour les uns...

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C
Charlotte
14/06/2022 21:38
J’ aurais voté Nupes pour un ecolo ou un Insoumis. Mais Sansu jamais. Le PCF et Roussel à moins de 2% ça ne veut plus rien dire.
Répondre
C
Charlotte
14/06/2022 21:36
Pas plus Sansu qui menace ses détracteurs comme Staline et pas plus Poly qui ne vaut pas mieux avec son parti de la haine"
Répondre
J
Jean némar
14/06/2022 12:22
Bonjour,<br /> <br /> Le choix est quand même très simple et peu cornélien :<br /> <br /> - Au RN il n'y a pas de femme voilée, de femme privée de ses droits les plus élémentaires.<br /> <br /> -Au NUPES, nombre de militantes, voire têtes d'affiches, sont voilées, salafistes, dans l'adoration d'une spiritualité dévoyée aux mains d'un patriarcat des plus détestables qui occulte la moitié de l'humanité.<br /> <br /> Les citoyens voteront en masse partout dans le pays pour le RN, souhaitons le de tout coeur !<br /> <br /> Bien à vous,<br /> Jean
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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