Voilà ce que nous promet entre autre, la Biennale d'arts contemporains qui se tiendra, bientôt, à Vierzon. On a compris que le site de la Française était le coeur de cette exposition. Mais servira-t-elle le patrimoine vierzonnais ?
"Au sein de l’Usine La Française (le B3), un tissage en fer forgé s’enracine dans un sol en terre laissant entrevoir des répliques d’outils utilisés durant la période industrielle locale. Telle une « archéologie hors-sol » qui lie le passé au présent en révélant le récit de la ville chevillé à celui de la terre, chaque matériau employé dans l’installation fait référence à une strate historique. Ce passé en fragments donne naissance à une « trame » en métal forgé, enfouie dans l’humus de la ville et de son patrimoine."
Mais ce n'est pas tout :
"Par sa force iconographique, Le Lieu des savoirs participe à jalonner le parcours mental des visiteurs et opère comme un point de collision où la notion de FabLab investit l’expérimentation, l’exposition, les débats et performances qui s’y déroulent. Pensé à partir d’un jeu d’intervalles et de transparence, le pavillon est habillé d’un exosquelette et organisé autour d’un noyau en gradins. Une réflexion plus globale autour d’une cartographie pavillonnaire décimée dans la ville de Vierzon prend place sur les parois extérieures de la microarchitecture ; invitant à des usages singuliers imaginés par les deux protagonistes."
Mais aussi :
"Sous forme de collage monumental, archives personnelles et syndicales, découpées, recomposées et recousues content la mémoire des femmes ouvrières. Dans ce nouveau régime d’images, la figure de Célestin Gérard, pionnier du machinisme agricole, se dérobe derrière des centaines de travailleuses qui ont œuvré à la fabrique économique de Vierzon. Accompagnées de diaporamas constitués de diverses archives, les images prennent position et haranguent l’audience comme un plaidoyer politique."