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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


2) L'art contemporain servira-t-il vraiment le patrimoine vierzonnais ?

Publié par vierzonitude sur 31 Août 2022, 13:14pm

Voilà ce que nous promet entre autre, la Biennale d'arts contemporains qui se tiendra, bientôt, à Vierzon. On a compris que le site de la Française était le coeur de cette exposition. Mais servira-t-elle le patrimoine vierzonnais ?

 "Au sein de l’Usine La Française (le B3), un tissage en fer forgé s’enracine dans un sol en terre laissant entrevoir des répliques d’outils utilisés durant la période industrielle locale. Telle une « archéologie hors-sol » qui lie le passé au présent en révélant le récit de la ville chevillé à celui de la terre, chaque matériau employé dans l’installation fait référence à une strate historique. Ce passé en fragments donne naissance à une « trame » en métal forgé, enfouie dans l’humus de la ville et de son patrimoine."

Mais ce n'est pas tout : 

"Par sa force iconographique, Le Lieu des savoirs participe à jalonner le parcours mental des visiteurs et opère comme un point de collision où la notion de FabLab investit l’expérimentation, l’exposition, les débats et performances qui s’y déroulent. Pensé à partir d’un jeu d’intervalles et de transparence, le pavillon est habillé d’un exosquelette et organisé autour d’un noyau en gradins. Une réflexion plus globale autour d’une cartographie pavillonnaire décimée dans la ville de Vierzon prend place sur les parois extérieures de la microarchitecture ; invitant à des usages singuliers imaginés par les deux protagonistes."

 

Mais aussi : 

"Sous forme de collage monumental, archives personnelles et syndicales, découpées, recomposées et recousues content la mémoire des femmes ouvrières. Dans ce nouveau régime d’images, la figure de Célestin Gérard, pionnier du machinisme agricole, se dérobe derrière des centaines de travailleuses qui ont œuvré à la fabrique économique de Vierzon. Accompagnées de diaporamas constitués de diverses archives, les images prennent position et haranguent l’audience comme un plaidoyer politique."

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J
Décadence la plus complète !<br /> <br /> En plus avec l'argent de nos impôts ! ! ! On se fout vraiment des vierzonnais, quand on voit la misère noire qui est le lot quotidien de la population ! UNE HONTE !<br /> <br /> Mais quand est-ce que l'on arrêtera d'appeler de l'art toutes ces horreurs modernes peintes, sculptées, modelées ou déféquées avec les pieds !<br /> <br /> C'est de la masturbation nombriliste pour une pseudo élite qui ne s'intéresse qu'à elle même et ne connait rien de la vraie vie de 95 % de nos concitoyens et n'a strictement aucun goût !<br /> <br /> En plus ils ont le culot de s'appeler "artistes" ! Et comble de l'ignominie leurs merdasses artistiques se vendent cher !<br /> <br /> Cézanne, Monet, Durer, Rembrandt, Michel Ange, voilà des artistes ! Il va bien falloir un jour que les citoyens retrouvent du bon sens !<br /> <br /> Le fait que cette exposition existe à Vierzon reflète bien le niveau général de la ville, sous la férule d'élus pour qui le vocabulaire grossier nous manque...<br /> <br /> Tristesse...
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R
Le langage pique bien. On sent le côté fumeux du vocabulaire et on y trouve même de la constatation négative "décimée". <br /> C'est pas très attirant cet art, on croirait des charognards artistiques s'acharnant sur les aspects les plus glauques d'une ville où ils ne veulent pas vivre.
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T
C'est vraiment une immense imposture l'art contemporain. Les textes qui essaient laborieusement de justifier les oeuvres relèvent du grand foutage de g... Et c'est payé par nos petits impôts : faut voir tout le fric que brasse le FRAC pour nous gratifier de telles créations, qui marqueront à n'en pas douter l'histoire de notre civilisation. J'ai hâte de voir ces petits collages et ces entrelacements de fils de fer - pardon, cette "archéologie hors-sol qui lie le passé au présent en révélant le récit de la ville chevillé à celui de la terre" !<br /> Il paraît que l'heure est à la fin de l'abondance, à la sobriété, au serrage de ceinture : ne pourrions-nous pas commencer par supprimer les subventions à l' "art" contemporain ?
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