Il semble qu'un conseiller de quartier ait mal pris le post de Vierzonitude à propos du manque d'ambition des projets des conseils de quartier. Nous avons eu droit à "Oui je confirme, Vierzonnitude critique tous, tout le temps, très souvent. Vierzonnitude / faire peur, dénigrement = dévalorisation de notre belle ville."
Qu'un conseiller de quartier se défende aux attaques de Vierzonitude, rien de plus logique. C'est fait pour. Qu'il dise que Vierzonitude critique tous, tout le temps, très souvent. C'est aussi vrai mais il faut y voir des vertus : à force de s'autocongratuler, d'autoféliciter, les élus perdent pied avec la réalité. Vierzonitude tente de remettre un peu de bon sens et de sincérité.
De là à dire que Vierzonitude destiné ses post à faire peur, c'est exagéré. Les nombreux lecteurs ont peur tout seul parfois, souvent, ce sont eux qui nous font part de leur peur, de leur désagrément, de ce que ne tourne pas rond dans cette ville. Le dénigrement que souligne ce conseiller de quartier est faux : car il faut l'aimer cette ville pour écrire autant dessus. Aimer une ville ce n'est pas se faire élire, promettre qu'on restera jusqu'au bout et s'en aller à la première occasion...
Enfin, la dévalorisation de notre belle ville vaut aussi par l'aveuglement de certains, les mêmes, un noyau dur qui confondent l'élu avec une personnalité divine qui ne serait pas critiquable. Et bien si. Critiquer des décisions, en proposer d'autres, être contre des projets, ce n'est pas dénigrer, c'est salvateur. Que nos conseillers se laissent endormir par l'entrisme des élus ou de leur famille proche, c'est un fait. Mais qu'on ne nous demande pas de fermer les yeux, allons. En tout cas, ce conseiller lit Vierzonitude. Et c'est déjà un signe de guérison.