Et si la cinquantaine de fonctionnaires des services de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP) actuellement situés en Île-de-France et dans les grandes métropoles ne venaient plus à Vierzon ? Laurent Desnoues, élu de l'opposition, avait posé cette question, lors du conseil municipal du 6 octobre.
Après l'échec cuisant des deux écoles parisiennes qui devaient recruter des élèves à Vierzon et pour lesquelles la ville a dépensé 425.000 euros de travaux pour construire des classes alors qu'il n'y a eu aucun élève, "on peut donc s’interroger aussi sur la venue des agents de la DGFIP, si des étudiants ne viennent pas, pourquoi des agents de la DGFIP viendraient, sachant que c’est basé sur le volontariat, que le télé-travail est passé par là et que ça a été largement développé."
Le raisonnement se tient. Et ce n'est pas rien. Car par contrat de concession d’aménagement en date du 16 juillet 2021, la ville a confié pour une durée de 25 ans à la Société d'économie mixte de Vierzon, la réhabilitation, commercialisation et exploitation de cette friche industrielle.
Le bâtiment, d’une superficie de 1 087 m2 est donc mis à disposition pour partie de la direction générale des Finances publiques afin d’assurer l’arrivée du personnel en septembre 2023 sur ce site. Le montant de l’opération est estimée à 2.658.286 euros (HT). Ah oui, quand même.
Réponse de Franck Michoux, maire-adjoint : "La garantie c’est la parole de l’État. Il y a bien sur un bail de signé." C'est peut-être là, le problème, non, la parole de l'Etat ?...