Encore du gaspillage hélas, la prochaine fois il faudra penser à nous laisser des liasses de billets au même endroit et à la même période même périmés, on s'en fiche, on les acceptera sans sourciller, parole de scout !! :-))
Jambon de dinde œuf ,pomme de terre et thon .Un peu risquer de congeler ou de recongeler .Jeter ! vu la complexité de nos règlements et aussi les risques sanitaires ;voila la conséquence de nos systèmes de distribution .Dommage en tout cas mais hélas il n'y avait surement pas d'autres solutions
Malheuresement d'accord avec vous. Tout est compliqué en France. "La critique est facile mais l'art est difficile"
J
Jules
27/12/2022 10:41
Une solution, en commander moins....si vous êtes 10....ayez du bon sens....ne pas en commander 30...afin d'évier tout simplement le gaspillage....mais bon, encore une mauvaise gestion
L
Lusor
26/12/2022 21:48
Ce sont les portions de portage de repas à domicile du CCAS, sans doute utilisés aussi à La Noue et à Ambroise Croisat. En tout cas c'est dégueulasse de balancer à la poubelle de la bouffe emballée qu'il serait facile de congeler si on ne peut pas la consommer rapidement.
il y a des gens qui n'ont pas a manger et certains gaspillent ! un couple de personnes agées qui benéficiaient du portage de repas avaient signalé aux responsables qu'ils ne pouvaient manger le pain qu'on leur livrait , le service de portage leur donnait 2 demi baguettes par jour qui étaient jetées plutot que de les donner a ceux qui n'en n'ont pas
Vierzon-sur-Mer
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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