La communauté de communes, lit-on dans la presse locale, veut redéfinir sa stratégie de développement touristique. La blague ! Quand un territoire nie ses atouts touristiques, elle a beau jeu de dépenser 18.000 euros pour se faire conseiller ! Du vent dans les voiles comme d'habitude.
Dans une ville qui vend son patrimoine historique à un privé, qui stocke dans un hangar lugubre ce qui fait sa réputation (machines agricoles et tracteurs), on a beau faire du marketing touristique, ça ne rentrera pas dans la tête des élus bornés.
Ce territoire préfère s'abreuver de chimères et d'artifices pompeux plutôt que d'accorder une vraie place à ce qui fait l'histoire de cette ville. Hormis les noms de rues communistes et celles de communards, que reste-t-il quand on a retiré ça ?
Un office de tourisme qui ne sert à rien, trop grand et trop coûteux pour ce que la ville de Vierzon veut montrer. A moins qu'en matière de tourisme, on ne décide d'ériger une statue à la gloire de son actuel député qui, à l'écouter, à sauver la ville de tous les dangers. 18.000 euros pour du vent, ça fait cher le courant d'air.