La page 11 de l'édition du lundi 2 janvier 2023 de la presse locale résume à elle seule le ton de l'année 2023 : béton, béton, béton ! On y voit quoi ? L'intérieur du B3 avec des parpaings et du béton, le futur campus numérique. On construit du dur avant de savoir si l'école et le reste vont réellement fonctionner. Comme avec le bowling, le contribuable va tout payer pour une entreprise privée. Car ne nous y trompons pas, c'est une entreprise privée, l'école, non ? A 9.500 euros par an, oui ce n'est pas gratuit !
Donc ça bétonne à tout va. Et si ça ne fonctionne pas, si les élèves manquent, on ne sait pas ça arrive (hein avec les écoles parisiennes, n'est-ce pas, 450.000 euros pour rien), et bien on se retrouvera avec un truc fait sur mesure pour un autre truc qui ne correspondra pas à un futur machin. Mais c'est sub-ven-tion-né ! Alors, tous les excès sont permis.
On voit donc du béton, encore du béton, ras le B3. On bétonne dans le centre, on veut bétonner en périphérie, on bétonne à tout va. Il n'y a que le nombre d'habitants qui n'est pas bétonné, plus y'a de béton, moins y'a d'habitants. Et nos élus ont toujours carte blanche, sans que personne ne se mette en travers leur chemin. C'est vraiment le mandat de l'impunité et du n'importe quoi. ON va refaire ce qui a été fait aux deux premier(s et faire croire qu'on va faire au troisième ce qui n'a pas été fait aux deux premiers.
Pas de doute, à mi-mandat, il va être temps de réfléchir à une alternative pour 2026. Et que cette ville revienne enfin à ses citoyens et non pas à des professionnels de la politique qui nous mangent le peu de laine qui nous reste sur le dos. A Vierzon, citoyens !