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Vierzonitude

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Le maire-adjoint aux sports s'explique sur les 200.000 euros au FVC

Publié par vierzonitude sur 19 Janvier 2023, 18:47pm

Le maire-adjoint aux sports s'explique sur les 200.000 euros au FVC

Le maire adjoint aux sports est-il toujours membre de la France Insoumise ? On peut s'interroger quand on voit de quelle façon, il se désolidarise de son propre groupe. Maire-adjoint aux sports oblige, il ne pouvait que voter la subvention de 200.000 euros au FVC pendant que les autres élus de LFI votaient contre...

"Le Vierzon Football Club a réalisé une montée historique la saison dernière en accédant au championnat de N2. Vous le savez sans doute, nous sommes le plus petit budget de ce championnat. Actuellement, le club compte 540 licenciés dont 313 de -18 ans (d'autres licences vont arriver). C'est donc le plus grand club sportif de la ville de Vierzon. À titre de comparaison, Bourges Foot 18 qui est un club de foot similaire à celui du VFC, la ville de Bourges verse une subvention de 500 000€", nous explique l'adjoint. 

"Les résultats sont positifs cette saison, toutes les catégories sont en phase avec les objectifs fixés dans leurs championnats respectifs et en coupe. A l'exception de la N2 mais le maintien reste possible". En clair, 60.000 euros de plus pour un club qui va peut-être ne pas pouvoir se maintenir en N2...

"La qualification en 16ème de Finale de la Coupe de France va apporter une nouvelle dynamique à ce groupe. Pour précision, il y avait au début de la compétition 7500 clubs. Le VFC est actuellement dans les 32 meilleures équipes".

Le maire-adjoint aux sports a insisté : "la subvention de la ville ne sert pas à payer les primes des joueurs", comme l'avait souligné un élu de l'opposition. "Cette coupe a un impact positif sur notre ville avec notamment la diffusion des matches sur les chaînes de télévision. Les jeunes du club, les parents, les bénévoles sont tous derrière l'équipe fanion, pour preuve, 2 bus sont complets pour aller au Puy-en-Velay alors que le match est à 18H30 dimanche." Au fait, mais qui paye les bus ? 

Le maire- poursuit : "malgré la crise sanitaire et la situation économique qui touche notre pays, aucune subvention sportive n'a été diminuée. Avec cette période compliquée au quotidien pour les français. On estime qu'il est important pour les vierzonnais de se divertir, de s'épanouir et d'être ensemble à travers notre passion commune qui est le sport." Ah oui, sans doute, les Vierzonnais ont besoin de sport pour payer leurs factures.

On ne sait pas si le maire-adjoint va prendre sa carte au P.C ou au P.S. Ou les deux, pour ne fâcher personne...

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A
aouf
20/01/2023 23:03
L'adjoint aux sports manie les phrases ronflantes à plaisir. Il n'en reste pas moins qu'en ces temps d'économies budgétaires utiles, on peut se demander avec une certaine colère l'intérêt d'augmenter le budget d'un club de N2 qui y rame un peu, voire beaucoup. La coupe de France ne rapporte pas de téléspectateur car Vierzon-Le Puy , ce n'est en aucun cas un choc. Il faudrait passer ce tour et tirer un club plus gros pour être exposé. Là, on nous vend un trompe l'oeil, une diversion. Comme si toute la ville était en folie derrière le club de foot.<br /> Le soufflé du tour de France est retombé, et on essaie de nous revendre le "panem et circenses" de César. Du pain et des jeux pour se moquer du peuple, aurait pu dire Marx.
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U
un autre
20/01/2023 20:45
Vierzonitude pourrait aussi parler du beau parcours du Vierzon Football Club en Coupe de France.qui a rapporté 100 000€ jusque là...
Répondre
A
aouf
20/01/2023 22:58
SI cela avait tant rapporté, le maire adjoint l'aurait dit!!!
L
Le vierzonnais
20/01/2023 22:44
Raison de plus, pourquoi autant de subvention alors ?
L
LoL Le retour
20/01/2023 17:10
Euh , on peut également se divertir et s'épanouir aussi, avec une très bonne entrecôte dans son assiette de temps en temps et qui fait défaut à cause de l'augmentation régulière des impôts de la commune!! :-)<br /> <br /> Il est vrai aussi que de courir constamment derrière les subventions est un sport à plein temps chez nous, de quoi encore travailler le muscle de la langue et des zygomatiques et cela sans aucune pause!! ;-))
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S
Simara paul
20/01/2023 16:39
Les choses deviennent enfin claires. Dès la constitution des listes lors des dernières élections municipales l'actuel adjoint aux sports, alors membre du GA de LFI à Vierzon et taupe du PCF a contourné le vote des militants qui avaient voté majoritairement contre une participation à la liste PCF. De même pour ses collègues qui ont alors refusé, comme lui de se soumettre au vote démocratique du groupe.<br /> Si aujourd'hui, deux sur trois des élus LFI ouvrent enfin les yeux sur le fait qu'ils ont été récupérés, c'est une bonne chose. Mais alors, soit ils doivent démissionner ou rejoindre l'opposition. Il n'est pas honteux de se démettre d'un groupe dans lequel on ne sert que de faire valoir, et l'opposition municipale est toute aussi respectable.
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T
tenirbon
20/01/2023 15:40
Vous voulez comparer M le Maire adjoint, en 2021:<br /> Vierzon : produits de fonctionnement 36.011 M€,, charges 35.184 M€, CAF 1,842M€<br /> Bourges : produits de fonctionnement 91.376 M€, charges 80.119M€, CAF 14.792M€<br /> Et que dire de la dette qui augmente de manière exponentielle alors qu'elle baisse à Bourges<br /> Vierzon vit depuis des années au dessus de ses moyens et la situation continue de se dégrader
Répondre
G
gepatouvu
20/01/2023 11:23
Comme quoi tout peut s'acheter quand on a pas de ligne politique.
Répondre
L
Le vierzonnais
19/01/2023 19:22
Ne nous comparons pas aux autres, faisons avec nos moyens !
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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