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Vierzonitude

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Après les alignements de Carnac, l'alignement de Vierzon !

Publié par vierzonitude sur 23 Février 2023, 22:09pm

Après les alignements de Carnac, l'alignement de Vierzon !

Le tourisme se développe à Vierzon. Après les alignements de Carnac, voici l'alignement de Vierzon ! Une curiosité archéologique en plein cœur d'un site industriel à moitié en friche. Découvrez cet alignement singulier de pierres tombales en hommage à de hauts dignitaires du Parti sous la période néolithique. On y trouve là les plus grands défenseurs de la retraite à soixante ans et des grands combattants pour la première semaine de congé. Visite gratuite et non guidée.

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Commenter cet article
R
Rémi
26/02/2023 08:19
La déresponsabilisation des individus, l'état providence qui sponsorise l'échec et s'attaque à ceux qui réussissent, l'administration qui capte 60% du PIB pour un service déplorable, des maires clientélistes... la destruction des valeurs traditionnelles, une génération de jeune narcissique et orgueilleuse alors qu'elle n'est qu'héritière. <br /> <br /> Vraiment, je ne comprends pas votre déception, vous l'avez votre paradis socialiste, alors de quoi vous plaignez vous.<br /> <br /> Le constat c'est bien, mais vos excuses seraient un premier pas pour qu'on fasse machine arrière.
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V
Vierzon_hais
24/02/2023 10:02
Quand je vois la situation actuelle de Vierzon, dealers en plein centre ville, les cas sociaux qui picolent au forum et la police municipale qui baissent les yeux en passant devant,..... <br /> Il y a beaucoup plus important que des bancs en marbre qui ne sont pas alignés.
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B
Bp
24/02/2023 07:26
Par contre il n'y aura pas de place pour les hauts dignitaires communiste contemporain qui fricote avec le grand capital pour proposer des emplois d'esclaves dans un pôle logistique
Répondre
C
Cincinnatus
20/02/2023 17:06
Les services municipaux (?) auraient pu les aligner...
Répondre
M
Municipaux 2.0
21/02/2023 08:43
Ils ont fait une pause toutes les 10 min avec un changement d’équipe , ensuite ils ont fait une réunion sur la faisabilité et après la journée était terminé.<br /> Le lendemain préparation de la grève payée par les contribuables grâce à la camarade oups Mme la maire.<br /> Après RTT pour la fin de semaine car la grève a fatigué les équipes.<br /> Il ne faudrait pas que les équipes soient en burn-out à Vierzon.<br /> Alors pourquoi les aligner ça va faire trop de travail , ils doivent ensuite reboucher les trous des routes mais là pas possible ils sont en vacances .

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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