Désolé pour les grincheux qui ont en marre d'entendre parler de Jacques Brel, il va falloir vous y faire. Quand France Inter est venue poser ses micros, ce mercredi, le journaliste a parlé de Vierzon, des retraites, du foot, des manifestations et, en fil rouge, de Jacques Brel, de T'as voulu voir Vierzon. France Inter a même donné la météo de Vesoul, Honfleur et du Cantal, comme dans la chanson.
On ne cite pas Vierzon pour son campus numérique, ni pour sa vague de béton, mais on cite Vierzon à travers Jacques Brel, parce que l'identité de cette ville, ce n'est pas une étape du Tour de France, ni des huitièmes de finale de la Coupe de France de foot, non, mais bien un ancrage de Brel dans l'ADN de cette ville. Une ville qui ne joue pas avec cette notoriété, que même cette notoriété dérange. Allez savoir pourquoi.
Ce mercredi soir, sur RTL, hommage au Petit Poucet qui jouait son match contre Grenoble. Et qu'a-t-on entendu, comme information "pour briller au dîner ?" Une anecdote autour de Jacques Brel, de la chanson Vesoul, de Marcel Azzola, de Chauffe Marcel. Et parmi tous les artifices vierzonnais, tous ces trucs en toc et en stuc, en néons et en paillettes que la ville s'offre pour se payer une notoriété, il suffit d'appuyer sur le bouton Brel.
Alors, à ceux qui crient à la ringardise, au passéisme, à ceux qui se voient déjà "campus européen" comme l'a dit Eric Larchevêque, le fondateur de Ledger au micro de France Inter, ceux qui hument déjà la bonne odeur des camions même si cela ne fait pas rêver la maire de Vierzon, comme elle l'a dit aussi au micro de France Inter, nous disons rester humble. L'avantage, c'est que la notoriété de Brel est acquise. Les autres, il faudra du temps.