"Selon la maire Corinne Ollivier, le centre-ville se porte bien", lit-on dans la presse locale. On se demande, si à ce niveau de déclaration, il s'agit d'un déni ou d'un aveuglement. "Ces dernières années, le centre-ville a plutôt été reconquis, nos commerces indépendants fonctionnent assez bien." Pas de doute, les éléments de langage ont bien transité d'un maire à l'autre.
Avec la fermeture d'Eighteen Clothing, comment peut-on tenir un tel discours, surtout avec l'état de la rue Joffre et de la rue Gallerand ? Comment ne peut-on pas objectivement admettre, dans cette ville, que non, le commerce ne fonctionne que sur une jambe et n'attire plus le chaland. Il n'y a qu'à regarder les désertiques samedi après-midi vierzonnais.
Les élus n'aiment pas le commerce, ils s'en battent l'œil, sinon il y a longtemps (depuis 2008) que le centre-ville aurait bénéficié d'une opération, de profonde restructuration. Ce n'est pas une place minérale avec une vague de béton qui va arranger les choses. Il n'y a aucune réflexion d'ensemble, on ouvre des commerces rue Joffre parce que c'est subventionné.
Pour le reste, sauve qui peut. C'est la ligne politique de cette majorité.