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Vierzonitude

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Plateforme : les Insoumis pointent les mensonges de la majorité à propos du nombre d'emplois promis

Publié par vierzonitude sur 19 Mars 2023, 11:05am

Plateforme : les Insoumis pointent les mensonges de la majorité à propos du nombre d'emplois promis

Il va y avoir du sport, mardi soir, au conseil, lorsque la maire de Vierzon va demander "un avis favorable sur la demande d’autorisation environnementale et la demande de permis de construire de la Société VIRTUO Vierzon SARL, pour la construction et l’exploitation d’une plateforme logistique située sur la commune de Vierzon." Les élus de La France Insoumise ont durci le ton et considèrent, purement et simplement, que les élus qui le plébiscitent mentent, car pour eux, la plateforme "n'apportera pas tous les emplois promis."

Voilà une sacrée saignée dans la majorité que la majorité elle-même va tenter de masquer. Après l'échec de la vente de la Maison Gérard, vente torpillée par des élus de la majorité, voici les mensonges des emplois de la plateforme qui, "d'autre part, participera à la dégradation des conditions de vie pour tous les habitants."

On attend la teneur des débats du conseil municipal et quand cette même majorité hurle au déni de démocratie en parlant de la réforme des retraites, elle foule cette même démocratie en refusant d'organiser un vaste débat public sur la question.

A sa façon, la gauche a dégainé son 49X3, obligeant même un élu d'Europe écologie les Verts à démissionner eu égard à sa position tranchée contre cette plateforme. La démocratie, la gauche la préfère toujours quand ce sont les autres qui l'exercent à son égard mais jamais quand elle doit s'en acquitter envers ses concitoyens.

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C
Censure
21/03/2023 09:26
Amazon licencie à tour de bras… Vierzon embauche !, cherchez l’erreur !
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S
spam
20/03/2023 10:19
Et ces gens là vous disent aimer leur territoire et leur paysages qu'ils s'apprêtent à bétonner, pour rien!<br /> Ils raseraient la forêt pour en faire des parking, pourvu que ça emploie 2 péquenots.
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S
Simara paul
19/03/2023 20:54
La promesse de 300 à 450 emplois sur la future plateforme Virtuo est à mettre en doute quand on apprend que la plateforme Virtuo de 66 000 m2 à Fos sur Mer emploie seulement 30 salariés intérimaires.<br /> Dont 20 salariés extérieurs à la commune, dans la société Socah pneus, en redressement judiciaire depuis janvier 2023. Elle était installée depuis 2020.... Il est vrai que Virtuo veille mal à la bonne santé financière de ses locataires comme il est indiqué dans les documents fournis à l'enquête publique.<br /> La deuxième société locataire, importatrice de produits alimentaires turcs, emploie seulement 10 salariés intérimaires sur le site, alors que 60 livreurs intérimaires assurent les livraisons sur les département limitrophes avec des scooters. . <br /> Ces deux sociétés occupent environ 25000 m2, sur les 66000 disponibles à la location depuis 2020.<br /> Ces informations nous permettent d'avoir de sérieux doutes sur les emplois prévisionnels à Vierzon, d'autant plus que personne ne sait qui seront les futurs locataires, vu que BNP ASSET MANAGEMENT semble toujours à la recherche des locataires.<br /> <br /> Indépendamment des problèmes environnementaux qui plombent ce projet, les mensonges des emplois doivent interroger le commissaire enquêteur. <br /> J'invite les curieux à s'intéresser aux autres plateformes Virtuo déjà existantes, la liste est disponible sur le document d'enquête publique à la rubrique informations financières. D'autres révélations sont à prévoir pour nous éclairer.
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C
Censure
19/03/2023 13:59
Le bruit court que Ledger délocaliserait l’essentiel de sa production en Pologne. Les salariés licenciés feront de futurs employés par Virtuo ? <br /> C’est beau de se plier à la loi du marché…
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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