Le problème avec l'écologie, à Vierzon, c'est qu'il n'y en a pas. Pour s'être opposé au projet Virtuo, l'un des piliers d'Europe écologie les verts a été obligé de démissionner sous la pression politique. La seconde a rejoint la France insoumise qui devient, de fait, le premier défenseur de l'écologie et de l'environnement à Vierzon.
On le voit bien : l'écologie est incompatible avec l'idéologie d'une certaine gauche vierzonnaise. D'un côté, on engage des travaux de rénovation thermique (parce que c'est subventionné !) dans les écoles de la ville et de l'autre, on laisse la bagnole dans tous les coins de la ville. Même la rue Joffre, pourtant piétonne depuis quarante ans, est gangrénée par la voiture.
L'avenue de la République en sens unique ? Enterrée. La gratuité des bus ? Au trou ! Les zones humides à préserver ? Terrassées par une plateforme logistique géante. Moins de camions sur les routes ? Plus de poids-lourds grâce à Virtuo ? La ville de Vierzon en est même à renaturaliser le bétonnage outrancier qu'elle a organisé depuis 2008.
Le moindre bâtiment sympa, hop, bétonné, bitumé, comme ce fut le cas avec le bâtiment détruit pour y construire Aldi. Le Forum république a remplacé le canal. On est mal barré. Rien de la part des élus, n'est réfléchi pour adoucir le centre-ville et l'apaiser, le rendre plus agréable. Il faut des voitures, des gaz d'échappement. Il faut faire croire qu'une ville de 26.000 habitants est une mégapole. Pour l'orgueil municipal, c'est important !