Voilà une idée à retenir contre le blabla de nos élus de la majorité, contre le projet Viruto, contre le gaspillage de l'argent public : taper sur des casseroles, devant la mairie, pendant un conseil municipal. Une idée que la France insoumise devrait avoir aussi contre les idées toxiques de la majorité à laquelle elle appartient.
Mais quand il s'agit de faire de bruit contre Macron ou la réforme des retraites, LFI fait appel aux casseroles. Mais quand c'est pour dénoncer les inepties de son propre camp, (subvention élevée à un club de foot, projet Virtuo, artificialisation des sols, abandon de la rue Joffre...), bizarrement, c'est le silence de l'éponge qui règne.
C'est toute la difficulté d'être dans une majorité pour exister et de ne pas pouvoir aller contre au risque d'être dans l'opposition. C'est ce qui fait le sel de ce conseil municipal : le P.S ne peut pas encadrer le P.C; LFI ne peut pas encadrer le P.S qui le lui rend bien; le P.C conchie L.F.I qui le lui rend bien aussi. Et dans ce concert de nez rouges naît toutes les contradictions dont font les frais les citoyens.
On attend un concert de casseroles lorsque le commissaire-enquêteur donnera soi feu vert pour le projet Virtuo, quand nos élus ne feront rien pour la rue Joffre, rien pour les points de deal en ville, rien contre les déchets sauvages, rien contre les poubelles-tampons mais cracheront plus de 400.000 euros pour un second office du tourisme quai du Bassin, par exemple.
Ils étaient 60 devant la mairie, ce lundi soir, pour ne pas écouter Macron. Combien peut-on être pour refuser le chant des sirènes de la majorité municipale qui croit que Vierzon est une mégapole et non pas un gros village.