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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Virtuo, le lobbying des élus est voyant !

Publié par vierzonitude sur 2 Avril 2023, 20:14pm

Virtuo, le lobbying des élus est voyant !

"Fini le temps des annonces de projets et  d'emplois qui s'envolent avec les promesses, cette fois nous y sommes, le projet est là et il faut maintenant transformer l'essai", lit-on sous la plume d'un élu de la majorité qui envoie des mails pour gonfler d'avis positifs l'enquête publique pour la construction de la plate forme géante Virtuo.

"Sans reprendre tous les éléments du dossier, je peux vous assurer que nous travaillons depuis deux ans avec le porteur du projet, les services de l'état et de la communauté de communes à proposer un dossier de qualité et exemplaire."

Pour l'élu, "ce projet qui fait sens est vital pour notre territoire ! Cette implication sur les projets majeurs que nous portons doit être aussi soutenue par les entreprises, les commerçants et les habitants du territoire et au delà." 

Sauf qu'il y a des habitants conte ce projet et même des élus de la majorité contre ce projet. Quant aux promesses, à Vierzon....

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F
Fastbernie
05/04/2023 15:14
Cher Gregory Blouin (PDG Virtuo), Chère Madame Cahin (Chef de projet V.Park Vierzon) <br /> <br /> Vous n’ignorez pas que l’objectif de la France en 2050 est « Zéro Artificialisation Nette ».<br /> <br /> Comment voulez-vous que la France remplisse ses engagements internationaux en atteignant cet objectif avec des projets comme votre V.Park Vierzon ?..Mais ce n’est pas le débat du jour. <br /> <br /> Le débat d’aujourd’hui concerne la mise à plat de votre projet par la Mission Régionale d’Autorité environnementale. Parlons de votre respect de la méthode de conduite de projet nommée « E.R.C. » dont vous êtes familiers. C’est de votre respect de cette méthode dont il est question ici. Dans l’ordre : « E » pour éviter? Trop tard pour abandonner un projet dont la genèse remonte à 2017 dans la plus totale opacité. Le chant des sirènes de la logistique a flatté les egos surdimensionnés de certains décideurs élus du coin, hélas. « R » pour réduire ? pas possible, vous exigez 13 hectares, vous ne doutez de rien!. "C" pour compenser ? Peut-être, mais le tableau de la page 335 de l’étude d’impact complète n’est pas du tout convaincante. Zones réduites, ambiguités (AI171), états déplorables dus à des projets délétères antérieurs (AH276) ou incurie notoire (MCZH4, par ailleurs non éligible).Totale opacité des programmes (qui fait quoi ? Quand ? Combien ça coûte ? Qui paie ? Pas un coup de bulldozer sur le PTS sans que toutes ces zones ne soient traitées, glissements imprévisibles des plannings, recours prévisibles des associations de défense de l’environnement). En bref, compenser est très aléatoire. Trop. Donc, au final, compenser : c’est non. <br /> <br /> Alors ? Plusieurs questions se posent : <br /> Depuis 2017, n’avez-vous pas perdu assez de temps et d’argent avec ce projet pharaonique écologiquement dommageable. La municipalité mal élue qui apporte encore un soutien approximatif à ce projet le fait au mépris de l’opinion de sa population. La preuve ? Le Président Dumon (EPCI Vierzon-Sologne-Berry) refuse catégoriquement d’organiser un débat public sur le projet Virtuo. Cet édile, piètre communicant, est terrorisé à l’idée de se faire sanctionner en direct par la population de Vierzon et sa marionnette Boris René s’y ridiculiserait tant ses arguments sont contestables (voir sa contribution à l'enquête publique). Quel soutien pouvez-vous attendre d’élus proches de l’autisme ? <br /> Porterez vous la paternité du nouveau slogan pour cette pauvre ville de 25000 habitants, à savoir « Vierzon, la ville aux mille camions » ? En résumé, M. Blouin, vous et votre projet êtes indésirables sur le Parc Technologique Sologne. On ne peut pas gagner à chaque fois. Aussi, je vous suggère de capituler discrètement. Vous pouvez même communiquer dans le registre « greenwashing ». Imaginons le communiqué suivant : « Nous observons que notre projet aurait un impact trop négatif sur l’écosystème de Vierzon. Aussi, dès aujourd’hui, nous retirons notre demande d’attribution de permis de construire. Nous affirmons aussi notre désir de coopération avec la Communauté de Communes sur un terrain plus favorable». Cela aurait, si je puis me permettre l’expression, de la gueule.<br /> <br /> Pour les Vierzonnais, votre retrait apparaîtra comme une vraie décision citoyenne. Le Berry Républicain titrera : « Virtuo Industrial Propêrties épargne Vierzon». Cela, au final, vous confèrera honorabilité et respect de la part de la population. Les seuls perdants seront ceux qui vous soutenaient au sein de la Communauté de Communes. Mais qui se souciera de leur sort ? Ils geindront dans leur coin sur les hypothétiques 450 emplois, et alors ?... Que se passera-t-il ? réponse : rien. Peut-être sacrifieront-ils un bouc émissaire pour sortir de la crise par le haut et Ils continueront d’inventer des projets inutiles et dangereux, c’est dans leur ADN. En revanche, le combat pour chasser le trafic PL existant en ville devra se poursuivre puisque les transporteurs (et non pas tous leurs chauffeurs, nuance) devra se poursuivre puisque les forces de l’ordre, malgré leurs efforts, ne sont pas assez nombreuses pour sanctionner tous les contrevenants….<br /> <br /> PS : Mme Cahin, comment une mère de famille comme vous peut-elle prêter son talent à un projet dont les effets pervers (‘afflux des poids lourds par centaines, induisant pollution sonore, destruction des voiries, émissions délétères telles les particules fines, les déchets d’usure des pneus et des plaquettes de freins, etc…) vont menacer encore plus nos enfants et nous-mêmes. Si ces menaces vous concernaient, Madame, vous et vos enfants, les accepteriez-vous ? Je ne peux croire que, tel Ponce Pilate, vous vous en laveriez les mains.<br /> <br /> Au plaisir de vous lire ici ou là.
Répondre
L
Le vierzonnais
05/04/2023 23:29
'Pour les vierzonnais" parlez en votre nom, pas à la place des vierzonnais s'il vous plaît. Cdt.
S
spam
04/04/2023 11:13
Oui, mais construisons le devant chez eux!
Répondre
A
AR
03/04/2023 19:16
pour l'instant ce n'est que du blabla de l'esbrouffe positiviste que ces élus es aillent dire çà aux habitants de Neuvy sur Barangeon ou aux riverains des ce genre de hangars. En attendant aucune concertations aucune réunions publiques dans les conseils de quartiers le sujet est éludé. Quand a l'enquète publique , qui va se farcir 3000 pages de blabla
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F
Fastbernie
05/04/2023 15:18
Il y a quand même des fanatiques qui se les infusent les 3000 pages! gloire à eux!!
C
Censure
03/04/2023 11:43
Les élus majoritaires ne s’adressent qu’aux citoyens qui partagent leur opinion ? En toute démocratie
Répondre
L
Le vierzonnais
02/04/2023 22:10
Oui j'ai reçu ce mail. Pour être honnête et constant, j'ai apporté un avis favorable. Cdt.
Répondre
L
Le vierzonnais
07/04/2023 05:55
Et pourquoi spam ? Je fais encore ce que je veux. Chacun ses idées, les miennes ne sont pas moins respectables que les votres. Je ne ferais pas la fine tant qu'il n'y aura pas plus de projets pour Vierzon. Beaucoup de gens semblent créatifs avec des mots mais ne se mettent jamais à leur compte, bizarre! Et je suis allé signer la pétition au restaurant La Grotte aussi. Cdt.
S
spam
06/04/2023 20:32
Ce n'est réellement pas la peine de vous en enorgueillir.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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