Allez, admettons que nos élus parviennent à obtenir la gratuité entre les deux péages de Vierzon, celui de la route de Paris et celui des Forges. Donc, les poids-lourds sortant de la future plateforme logistique géante s'engouffreront sur la rocade nord via un futur giratoire couteux et s'en iront rouler vers l'A71. Ils sortiront alors au péage des Forges pour rejoindre la plateforme ferroviaire du Vieux-Domaine, parce qu'on nous a vendu cela comme une grande avancée industrielle.
Pour la rejoindre, nos poids-lourds emprunteront un autre giratoire, déjà construit, entreront dans Vierzon, tourneront à gauche via le carrefour des Bourbiers, passeront devant Carrefour Market, se feront flasher par le rader-tourelle, et croiseront la route des touristes qui useront leurs pneus de vélo le long du canal. D'un côté, on développe le tourisme à vélo, pour la nature, contre la pollution, tout ça et de l'autre, nos mêmes élus veulent déverser des poids-lourds qui croiseront les vélos. Logique !
Après, les habitants de l'avenue Dollet et des Forges qui se plaignaient de la vitesse des voitures (d'où le radar-tourelle pour faire ralentir les voitures avant la traversée des vélos...) se plaindront du trop de poids-lourds.
Parce qu'il faudra ensuite qu'ils repartent vers l'A71 et feront le chemin en sens inverse. François Dumon, l'empereur de la communauté de communes de Vierzon en saute de joie : "’il n’y a aucune remarque sur l’environnement" de la part du commissaire enquêteur. "Tout a été très bien fait". Jusqu'à ce que la réalité démontre le contraire.